Sur la commune de Monsols  (69)

Avec les Naturalistes rhodaniens, le 9 juillet 2017.

Un arrêt au Col de Champ Juin, 730 m d'altitude.

Juste pour le plaisir ...

et pour saluer cet âne, qui manifeste bruyamment son contentement.
 
Pour ces 2 jours, c'est Marcelle qui nous accueille dans le Haut-Beaujolais.

Après installation, bisous d'usage, ... un tour au "Jardin".

Une "Punaise du chou", Eurydema dominulus, de la famille des Pentatomidae.
La première petite bête rencontrée est une première pour moi, et belle !


2 individus au jardin ...

Le critère pour la distinguer d'autres espèces approchantes.

La Punaise arlequin ou Graphosome italien.

Une troisième parée elle aussi de rouge et noir, couleurs d'avertissement pour les prédateurs.
La Punaise de la jusquiame, Corizus hyoscyami, de la famille des Lygaeidae.

Un vaste jardin, très varié.

La Punaise des baies, Dolycoris baccarum, de la famille des Pentatomidae.

Déjà content d'avoir rencontré 4 espèces de punaises, voilà que j'en découvre une 5ème !!;o))
Celle-ci, a une allure plus qu'originale ...

Une larve de punaise mymécomorphe *, Himacerus mirmicoides, de la famille des Nabidae.
* qui ressemble à une fourmi.
Bien sûr, parvenu au stade adulte, l'insecte ressemblera plus à une punaise, et sera doté d'ailes.

La Brocatelle d'or, une phalène bien élégante !

Probablement l'Hespérie de la houque, Thymelicus sylvestris.

Trop difficile à identifié ... ce qui n'est pas une raison pour l'ignorer !

Là aussi ... mais pour apprécier sa présence.

Un lieu où le temps file ...

Soirée papillons : il suffit d'attendre que la nuit tombe (sans bruit) ...

Myriam et Bernard installent leur "piège lumineux".
Ici une lumière qui émet plusieurs longueur d'ondes, dont les UV.A, particulièrement attractifs.

Ci-après un échantillon des lépidoptères qui nous ont rendu visite.
Il est toujours impressionnant de constater quelle diversité d'espèces occupe un territoire.
Pour la classification, je me fie à lepinet.fr (Lépidoptères) et à fauna-eu.org (autres insectes)

Le Sphinx du pin, Sphinx pinastri, de la famille des Sphingidae.

Qui se prête docilement à la photo !
Il peut y avoir 2 générations dans l'année, sa chenille grignote les aiguilles de pin.
A terme, elle rejoint le sol et la chrysalide passera l'hiver.



L'Hémithée du genet, Pseudoterpna pruinata, de la famille des Geometridae.
Une seule génération, les adultes volent de juin à août, et sa chenille hiverne.




La Doucette, Abromias lithoxylaea, de la famille des Noctuidae.
Une génération d'adultes de juin à août, la chenille se nourrit dans les racines de graminées et hiverne.



L'Angéronie du Prunier, ou Phalène du Noisetier, Angerona prunaria, de la famille des Geometridae.
C'est une espèce univoltine. Les œufs, pondus en juillet, éclosent en août.
La chenille interrompe son développement en octobre et hivernera, pour terminer sa croissance l'année suivante.




La Truie, Idaea biselata, de la famille des Geometridae.
Pour cette espèce aussi, la chenille hiverne.
A se demander comment ces larves, qui paraissent fragiles, supportent le froid hivernal ?
Pourtant, chaque année le cycle recommence ...




Le Bombyx du chêne, Lasiocampa quercus, de la famille des Lasiocampidae.
Une génération d'adultes de juin à août, sa chenille est très polyphage. et hiverne en cours de croissance.
Il est noté qu'en altitude, la chenille pouvait hiverner 2 fois !


Harpella forficella, Famille des Oecophoridae..

Le Crochet, Laspeyria flexula, est un lépidoptère nocturne de la famille des Erebidae.
Probablement une allusion à la forme de l'extrémité des ailes antérieures.
Une chenille qui se nourrit de lichens sur les troncs d'arbres, et qui hiverne.


La Nole ravaudée, Nola arugula, famille des Nolidae.
et
Le Manteau à tête jaune, Eilema complana, famille des Erebidae.


La Phalène du sureau, Ourapteryx sambucaria, de la famille des Geometridae.
La chenille se nourrit sur divers plantes (Sureau, Clématite, Groseillier, Tremble ...) et hiverne.


La Pyrale du houblon, Pleuroptya ruralis, de la famille des Crambidae.
et
La Clédéobie étroite, Synaphe punctalis, famille des Pyralidae.
Une chenille originale qui se nourrit de mousses terrestres.


Un mâle de La Nonne, Lymantria monacha, de la famille des Erebidae.
Une espèce avec une seule génération dont l'adulte vole de juillet à septembre la nuit.
La chenille se développe sur conifères, mais aussi feuillus. l'œuf hiverne.

Quelques coléoptères aussi ...

Ce coléoptère fait partie du genre, Lagria, de la famille des Tenebrionidae.

Serica brunnea, coléoptère de la famille des Melolonthidae.
Un coléoptère nocturne qui aime les sols sablonneux, et dont la larve se nourrit de racines.

La pluie nous fait écourter ces observations, et ranger le matériel.

Des centaines d'espèces de lépidoptères nous côtoient, sans que la plupart en soit informé.
Ces multitudes dépendent de centaines de plantes différentes.
La biodiversité, ce n'est pas seulement l'ours blanc ou le panda.
"Le battement d'aile du papillon ..." oui, mais lequel ?
De toutes façons ça ne nous regarde pas, c'est entre le Brésil et le Texas !!;o))

Le lendemain nous rencontrons Yves Garnier, pour la découverte des mousses et des fougères ...
Un grand merci à Marcelle, Myriam, Marie-Pierre et Bernard ... pour cet heureux séjour.

La suite ...
ou bien

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