Le Causse Méjean en avril 2016  : page 1/3

Quelques jours pour changer de l'ordinaire, de la routine ...

Première halte au Super U du coin pour les emplettes nécessaires au séjour.
On peut constater que le parking devient un lieu de démolition ...
Mais ce supermarché met aussi à disposition une aire de vidange pour camping-car ...

Une route sans souci particulier.
Un début sous la pluie, la neige en Haute-Loire au Perthuis, puis le soleil en Lozère.
La traversée du Causse de Sauveterre ...

pour arriver en vue des gorges du Tarn.

Ste Énimie, où l'on aborde le Tarn par la rive droite.

Le Causse Méjean : un passage à Mas St Chély, puis la traversée du Buffre.

Les paysages sont en mémoire depuis longtemps ...

Un réel plaisir à les redécouvrir ...

Une lavogne, qui parfois attire quelques passereaux : malheureusement en bord de route.

Je vais au Roc des Hourtous, où je passerais la nuit.
Mais avant une discussion avec le propriétaire de la "buvette", toujours enclin à donner de bons conseils.
Il m'indique le chemin qui descend vers la Malène ... j'y vais !

Une belle promenade longeant les falaises qui dominent les gorges, avec des points de vue sublimes.

Un vent froid (2 pulls nécessaires) ne tempère guère ma curiosité et ma flânerie.

Le Perce-pierre, ou Saxifrage à 3 doigts, Saxifraga tridactylites.
Une petite plante annuelle de 2 à 10 cm qui ne se révèle qu'aux curieux.

Les floraisons ne sont guères nombreuses, il faut profiter des rencontres.

L'Anémone pulsatile rouge, Anemone rubra, une fleur toujours penchée pour un retour à la terre.
A moins qu'il s'agisse de l'Anémone de Coste, fleur endémique des grands Causses ?

Ses nombreuses étamines jaunes sont bien protégées sous la coroles de pétales au revers soyeux.

Agréable d'errer à l'abri du vent, sans entrave ... si ce n'est le précipice proche.

La Busserolle, ou Raisin d'ours, Arctostaphylos uva-ursi.
Un petit arbrisseaux des sols secs, en altitude avec froid et soleil.

Une fleur que j'aime beaucoup, l'Anémone hépatique, Hepatica nobilis

Ses feuilles à 3 lobes restent vertes toute l'année.
Quant à ses fleurs, de nombreuses présentes étaient blanches.

Le soir arrivant je termine ma promenade ...

Le lendemain matin, après une nuit calme, je retourne sur les lieux pour parfaire mes curiosités.

Des haltes sur les promontoires, à hauteur des oiseaux.

les feuilles d'orchidées parsèment le sol, promesses pour ... plus tard !

Pas grand chose, à vrai dire, de nouveau.
Simplement la journée est belle et le vent s'est calmé.

Les Vautours fauves ont attendu mon retour au camion pour survoler le site.

J'ai donc pu utiliser mon téléobjectif lors de leur passage, en quête de nourriture.

Il y aurait 700 couples sur les Grands Causses, des oiseaux magnifiques.

Instants d'émotions que procurent leurs évolutions majestueuses !

Les "gens d'en bas" à partir du point de vue du Roc des Hourtous.

Un dernier regard au Tarn avant de changer d'endroit sur le Causse Méjean.

On continue la promenade sur le Causse : page 2/3
ou bien ...
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