Le Causse Méjean en avril 2016  : page 2/3

Quelques jours pour changer de l'ordinaire, de la routine ...

En cette matinée, je quitte le Roc des Hourtous et le village de Riesse ...

L'avantage, c'est qu'on peut musarder à petite vitesse sur ces routes et profiter du "roulage".
D'ailleurs, une fine silhouette se détache sur le talus !

Enfin ... une orchidée, en pleine forme.

Ophrys aranifera, (synonyme : Ophrys sphegodes), l'Ophrys araignée.
Je remercie les colistiers du forum ophrys.org pour les confirmations quant aux espèces.
Je dois avouer que le doute m'habite en permanence devant ces labelles variés.

J'ai trouvé 5 pieds de cette ophrys à cet endroit.

Epichnopterix, dont on peut supposer qu'il s'agisse de l'espèce plumella
(en fonction de la date et du lieu, mais aucune certitude)
Un lépidoptère de la famille des Psychidae.
Les chenilles des membres de cette famille se fabriquent un fourreau de soie et de débris comme abri !

Les fissures de l'écorce d'un pin servent de refuge à ces Hétéroptères.
Elles sortent pour profiter de cette belle journée :
Melanocoryphus albomaculatus, de la famille des Lygaeidae.
Désolé, ça ne se mange pas, ça ne se chasse pas, on en fait pas commerce ...
il n'y a donc qu'un nom scientifique pour les nommer !

En passant devant Le Bruel.

Au cours de mes arrêts je pars explorer les environs.

Le réceptacle de Pézize couronnée, Sarcosphaera coronaria émerge de la mousse.
Avec le temps elle perdra sa belle teinte rosée.

A l'intérieur, ce Myriapode diplopode (2 paires de pattes par segment abdominal).
Relativement commun, Glomeris marginata.

Sous le soleil et sans vent, c'est encore mieux !

On peut appeler ça une Pâquerette, ou bien, Bellis perennis.
Un capitule bien connu rassemblant de nombreuses fleurs ligulées femelles et des fleurs mâles au centre.

Une "abeille solitaire", Andrena fulva (tête, pattes, pilosité ventrale noires).
Elle creuse sa galerie dans le sol, et parfois les nids sont rapprochés (on parle alors de bourgades).

Quelques duos de fleurs ...

L'Argus vert, décelable lors qu'il prend son envol.

Un sol sec, une végétation rase, sans obstacle.

Sur le chemin, cet insecte carnassier : la Cicindèle champêtre, Cicindela campestris.
Un Coléoptère de la famille des Carabidae.


Les 2 points sombres sur les élytres laissent supposer qu'il s'agit d'une femelle.
C'est une excellente coureuse avec ses longues pattes.

Une dizaine d'Argus verts dans ces environs !



Le temps passe trop vite ...

Dans ce domaine pierreux, les Lézards des murailles sont nombreux, mais farouches.
Il a fallut pas mal de patience pour en approcher un !

Les Buis en fleurs sont sources de nourriture.

Quelques ossements ... dont un chien ?

Un "repas" de midi dans la quiétude du Causse ...

En passant vers St Pierre des tripiers ...

Des routes désormais familières ...

Là aussi, c'est sur le talus que j'aperçois une orchidée.

Toujours Oprys aranifera ... 3 pieds dont un mal en point.

La Volpilière, où jadis nous faisions le plein d'eau.

Des équidés qui méritent qu'on s'y arrête.

La Parade ...

Un cheval qui a fière allure !

Je vais me poser dans la partie "désertique" du Causse Méjean,
faisant partie du Parc national des Cévennes".
En fin d'après-midi, voulant repositionner mon Camping-car ... panne de Batterie ! !
Je constate que c'est assez soudain, et surtout sans aucun avertissement préalable.

Tant pis ! demain sera un autre jour, autant profiter d'une soirée tranquille.

On continue la promenade sur le Causse : page 3/3
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