Sur le
Revermont (01),
en mai / juin 2019 page 4/5
Envie de calme et de nature hors du domicile et de ses environs immédiats. ...
L'après-midi du vendredi
31 mai 2019.
Un grand panneau indique les différents circuits "fléchés" proposés ...
Le n°4, concernant un sentier botanique me semble un bon choix ...
C'est donc parti, me fiant aux fléchages ...
Le
Tircis,
Pararge aegeria, lépidoptère de la famille des Nymphalidae.
Un papillon forestier fréquentant les bords de sentiers, avec un comportement
territorial.
Le
Diachrome allemand,
Diachromus germanus, coléoptère de la famille des Carabidae.
On peut le voir toute l'année, il vit sur les graminées dont il mange les
graines.
La
Lysimaque des bois,
Lysimachia nemorum, de la famille des
Primulaceae.
On remarque les fleurs portées par un long pédoncule !
Très vite le fléchage attendu disparait ... et je n'ai jamais rencontré de
"sentier botanique" ?
Un mâle de la
Panorpe commune,
Panorpa communis, mécoptère de la famille des Panorpidae.
Les taches ensoleillées au milieu des bois sont des endroits privilégiés par les
insectes.
Comme cet
Agrion à larges pattes,
Platycnemis pennipes, une femelle.
Ou bien ce
Caloptéryx vierge,
Calopteryx virgo.
Sinon il faut aussi admirer l'incroyable diversité des formes du végétal ...
Un sentier qui serpente ...
La fructification du
Sceau de Salomon multiflore
...
Une femelle de Lepture à six taches,
Anoplodera sexguttata.
Feuilles variées ... pour transformer les rayons solaires en indispensables
sucres pour la croissance.
(photosynthèse)
Une
Coccinelle asiatique,
Harmonia axyridis.
Définitivement égaré ... donc il faut recréer un circuit selon son "instinct".
Hé oui, il fallait prendre une photo du panneau avant de partir !
Le
Coquelicot,
Papaver rhoeas, de la famille des Papaveraceae.
Je retourne dans les bois ...
Au soleil, une réunion de mouches sur les feuilles de ronce.
Ce sont des "Mouches d'automne",
Musca autumnalis, de la famille des Muscidae.
Contrairement à ce qu'indique leur nom scientifique, elles sont visibles toute
l'année.
Par contre elles sont susceptibles d'envahir les maisons à l'automne ...
Au moins je profite d'une fraicheur relative à l'abri du soleil.
Nemophora degeerella, lépidoptère de la famille des
Adelidae.
Ses antennes démesurées l'obligent à un vol dansant particulier !
La chenille se protège dans un fourreau larvaire fait de débris végétaux.
"Humour" de chasseurs ... commentant les "dégâts" des sangliers sur les arbres.
Quand on parcoure des bois dépourvus d'arbres remarquables par leur âge,
on se demande qui a fait le plus de "dégâts".
Après quelques errances, un parcours routier ... retour au campement !
L'après-midi du samedi 1er juin 2019.
j'avais repéré deux jours plus tôt un petit environnement qui me paraissait
mériter une visite ...
Une femelle d'Agrion élégant
tout juste émergée
(la larve aquatique est sortie de l'eau pour se métamorphoser en imago)
Mâle et femelle d'Agrion à larges
pattes ... ou Agrion bleuâtre.
Le lieu, c'est le cours du Bief de la Rippe, en fait le "trop
plein" de la retenue d'eau.
La Morelle
douce-amère, Solanum dulcamara,
de la famille des Solanaceae.
Une plante aux baies toxiques, surtout en début de maturation, quand elles sont
vertes.
La Galéruque du nénuphar,
Galerucella nymphaeae, de la famille des Chrysomelidae.
Un stade juvénile de la Decticelle
cendrée ...
Descendre le lit du ruisseau est assez "sportif" ...
Une Corée marginée
...
J'avais repéré en fait des anisoptères, sans pouvoir en photographier ... au
moins, c'est fait !
Une femelle de la Libellule déprimée,
Libellula depressa, famille des Libellulidae.
Un mâle de l'Agrion élégant
...
Un mâle de mécoptère du genre Panorpa ... ou Mouche
scorpion.
Le dessin du dessus de l'abdomen fait pencher pour Tetragnatha
montana, famille des Tetragnathidae.
Cercope sanguin
... quand il s'envole, il se pose au premier végétal heurté !
Par endroits, de belle petites retenues d'eau ...
C'est là que je découvre ce petit crapaud ...
Le Sonneur à ventre jaune,
Bombina variegata, de la famille des
Bombinatoridae.
Il lui faut des eaux stagnantes, en partie ensoleillées, pour sa reproduction,
de mai à août..
Pour l'hivernage, il reste à proximité et cherche une cache pour être à l'abri
du gel (pierre, souche, ...)
La Nymphe au corps
de feu, Pyrrhosoma nymphula,
de la famille des Coenagrionidae.
Ici nous avons un mâle.
Un Caloptéryx vierge
...
Une femelle d'Agrion élégant
...
Et la deuxième espèce d'anisoptère que je suis venu "chercher" !
L'Orthétrum à
stylets blancs, Orthetrum
albistylum, de la famille des Libellulidae.
Un mâle qui se reconnait avec les 2 barres claires sur les côtés du thorax.
Les cercoïdes (appendices anaux) sont blancs la plupart du temps, chez le mâle
et la femelle.
Pour montrer le dimorphisme sexuel, voici une femelle (La Translitère, Ain, le 5
août 2011)
Enfin, le mâle de la Libellule
déprimée vient se poser à proximité !
Le bout du plan d'eau ... je décide de m'en retourner.
Un hyménoptère à développé sa trompe, prêt à butiner la fleur du
Rosier des chiens.
Un dernier coup d'œil au Charançon de
l'Iris des marais ...
Le soir, de grands bruits m'attirent vers le plan d'eau : ce sont les brûleurs
de 3 montgolfières.
Et comme l'air chaud est moins lourd que l'air froid ... elles s'éloignent.
Quant à moi, je suis prêt à passer une dernière nuit dans cet endroit ...
On poursuit ce récit (page 5/5) ?
ou bien ...
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