Les
Monts du Forez,
Auvergne en avril 2015
Partir, revisiter certains paysages, souvenirs, découvrir ...
en passant par
Ambert
(63)
Une ville entourée par les monts du Forez et ceux du Livradois, traversée par la
Dore.
La ville de la Fourme d'Ambert est jumelée avec celle d'Italie, Gorgonzola !
L'église St Jean, dont la construction date de 1550.
L'ancienne halle aux grains où s'est installée la mairie.
De passage, les rues parcourues, une ville.
C'était la ville du papier de chiffon quand 400 moulins fonctionnaient aux
alentours.
Désormais c'est à la passementerie, tissage, tresse, lacet ... chapelets
que s'est consacré cette ville.
Un détail de la fontaine, place De Gaulle.
les routes du
Forez
(63)
Après cette petite étape, nous prenons la route des cols (D66) en passant par La
Forie, Job ...
et le
le col du Chansert ...
Au
Col du Béal
(63)
Pour arriver en fin d'après-midi au Col du Béal, désert à l'exception d'un
"sculpteur" de bâtons de marche.
Ce dernier nous explique son travail, nous montre ses outils ...
Quelques conseils écoutés avec attention !
Bientôt le soleil va disparaitre ...
Ancien ou récent, les panneaux indiquent la même altitude.
Promenade du matin sur ces hautes chaumes parsemées de Jonquilles.
L'eau est présente dans de petites tourbières, avec des pontes de batraciens, ou
des "gerris".
L'auberge du col est fermée le matin ...
Un climat rude comme le montre les formes tourmentées des
Pins sylvestres.
Dans la bruyère, cette chenille, probablement du
Bombyx du chêne, Lasiocampa quercus.
Comme son nom ne l'indique pas, les plantes hôtes sont la bruyère, myrtille,
genêt ...
Sphaigne et mousse profitent des endroits humides.
Des espaces où le regard s'égare ... avec bonheur.
le
Tour de France automobile
passe par le col (63)
Au grand air ... ce jour là, quelques bruits d'échappement libre.
Le hasard voulait que ce matin, des dizaines de véhicules anciens passent par le
col.
Le calme des lieux légèrement troublé, mais voir ces anciens véhicules en état
de fonctionnement ... !
La Jaguar Type E ... nostalgie (ne pas confondre avec envie !).
Je crois 250 véhicules ... on ne les a pas tous attendus !
R8 Gordini ... et une pensée pour mon oncle qui m'a emmené à Marseille.
Tout ça en profitant du soleil bleu d'avril.
Juste un exercice photographique ... un musée en plein air.
Plusieurs de ces coléoptères au vol lourd se posaient brusquement dans les
herbes.
A chaque fois ... un bouse, ou crottin de cheval, détecté avec précision.
Probablement Trypocopris vernalis, de
la famille des Geotrupidae, un bousier.
Parmi la bruyère des dizaines de ces minuscules coléoptères se promènent, avec
difficulté !
Probablement le Lochmaea des callunes,
Lochmaea suturalis, une Chrysomèle.
Tout à fait dans son milieu ...
en route pour le
Chalet de la Roche
sur la D255 (63)
On reprend la route pour notre destination de l'après-midi.
Sur les talus, ces belles plantes bordent la route.
Il s'agit du Pétasite blanc,
Petasites albus.
Nous nous arrêtons au bord du ruisseau de Vertolaye, près du Chalet de la Roche.
Sous les frondaison, cette coccinelle me "tombe" dessus.
Ce coléoptère porte le joli nom scientifique de Exochomus
quadripustulatus.
Je n'ai pas réussi à la présenter dans un milieu plus naturel !
Dommage, pour une première rencontre ...
Un peu de nature au bord du ruisseau ...
Un sous-bois semé de gros rochers.
Dans ce milieu humide, un Plécoptère ...
le site de la
Vallée du Fossat
(63)
Nous voilà au départ de notre randonnée pour la journée.
C'est une vallée glaciaire préservée de l'occupation humaine, un espace naturel
sensible (Natura 2000).
Les moraines présentes, blocs de granite, rappellent la présence du glacier.
Pour le cheminement, nous suivront le petit papillon jaune ... du moins, au
début.
Peut-être un peu tôt dans la saison pour se pencher sur les plantes.
Cet endroit abrite une dizaine de plantes protégées, orchidées, ptéridophytes,
...
Mais aussi Gélinotte des bois, Chouette de Tengmaln, Chevêchette, Merle à
plastron ...
L'Anémone sauvage, Anemone
sylvestris.
Une forêt qui n'a pas été exploitée depuis plus de 50 ans ... rare en France !
Un lichen, la belle Usnée fleurie,
Usnea florida, trouvée au sol.
Ce qui est étonnant, c'est que je n'en ai pas aperçu sur les arbres !
C'est la vallée la plus froide et humide du Forez ... quelques traces de neige.
Les pentes sont ravinées par l'écoulement des eaux.
première halte à la
Croix du Fossat
(63)
Tout au bout de la vallée fermée par le pas du Fossat ...
(1198 m d'altitude au départ, 1428 m pour la croix)
Un paysage des chaumes du Forez.
La présence (une dizaine) du Lézard vivipare,
Zootoca vivipara.
Un reptile qui affecte les biotopes humides.
Les Jonquilles omniprésentes, de belles touches colorées sur le tapis d'herbes
sèches.
Jonquille, Narcissus
pseudo-narcissus, ou Pâquette, en raison de la date de sa floraison.
Une chenille, réfugiée sous une pierre.
(en cours d'identification ... pas facile !)
Finalement identifiée sur insectes.org, c'est celle d'une noctuelle ...
La Noctuelle du Temple,
Dasypolia templi,
de la famille des Noctuidae.
La chenille se nourrit sur ombellifères (genre Heracleum)
en chemin pour le
Rocher de la pause
(63)
Nous reprenons notre chemin pour la dernière halte ...
en traversant un superbe "champ" de jonquilles.
Le sentier longe un jas (ou jasserie) en ruine ...
et traverse une zone de tourbière, humide.
Tout le long du sentier, ces petits points rouge (une dizaine) jalonnent la
marche.
Il s'agit de "gros" (4 ou 5 mm) acariens, Trombidium holosericeum
vraissemblablement.
Des rochers qui portent bien leur dénomination !
C'est surtout une pause pour profiter des paysages, du calme, de l'immensité.
C'est la plus haute altitude du circuit, à 1531 m (donc un dénivelé de 333 m
depuis le départ)
... un futur bâton de marche !
Le panorama est splendide, avec très loin le Puy de Sancy.
En face, la station hertzienne militaire de Pierre sur haute,
altitude 1634 m.
C'est le point culminant des Monts du Forez.
Sur le chemin empierré, quelques insectes carnassiers sautent à notre approche.
La Cicindelle champêtre,
Cicindela campestris, un coléoptère de la famille des carabidae.
la descente vers la
Vallée du Fossat
(63)
A partir de là, c'est la descente à travers la forêt, hêtraie et sapinière.
La traversée du ruisseau de Vertolaye.
Une superbe promenade avec une météo agréable ... à conseiller !
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des récits photographiques