Le 31 décembre 2016 au Salin de Badon.
Un lever matinal bien hésitant et difficile !
Au cours de la nuit, la bouteille de gaz s'est entièrement vidée : 1,5°C dans le camion ...
J'ai mis un certain temps à me décider de quitter la chaleur relative sous la couette.
Au moins, attendre que le jour soit installé.
Oh surprise ! la deuxième bouteille est vide également :
en ce samedi, dernier jour de 2016, il faudra trouver une bouteille de propane ... pleine.
Après un petit déjeuner en compagnie de Lydie et Pascal, je décide de prendre le temps.
Pourquoi ne pas parcourir le sentier de la réserve, dans le calme.
Dans un tamaris, un Pouillot, que je suppose véloce ?
De temps en temps un Rougegorge familier territorial ...
Un parcours vraiment sans surprise !
Au loin, les vols de Grues cendrées gagnant leurs lieux de nourrissage se succèdent.
Les plans d'eau sont désespérément vides d'oiseaux.
Les chevaux sont tranquilles parmi les salicornes.
Un dernier Rougegorge familier ... pour clore une promenade sans beaucoup d'observations.
La Fauvette mélanocéphale a été impossible à prendre en photo !
Mais il est temps de s'occuper de l'intendance.
Donc direction Salin de Giraud :
Zut ! le SPAR baisse son rideau (en avance sur l'horaire affiché).
Le petit CASINO est fermé, la station service est fermée (tous les samedi) sauf pour les carburants
... donc bredouille !
Je reviendrais à 16H, heure d'ouverture du SPAR.
Largement le temps d'aller vers la plage de Piémanson.
Ce sera le long de cette route en "cul de sac" que je vais passer de longs moments à contempler.
Les inévitables Flamants roses.
Les Goélands leucophées (pattes jaunes) se regroupent.
Le Héron cendré change de place.
Une Aigrette garzette.
Une quête incessante de nourriture ...
Une dizaine de Tadornes de Belon se repose.
La plupart des oiseaux ne s'approchent guère :
encore une fois je constate qu'il est difficile d'avoir un peu de proximité avec les oiseaux.
Trop de personnes s'arrêtent, approchent en gesticulant, discutant fort ...
Reste la contemplation ...
Chez les Grandes aigrettes, de nombreux conflits pour conserver un endroit favorable.
Sinon, et c'est un leitmotiv, bizarrement peu de volatiles (des souvenirs de cet endroit plus "peuplé").
Grande aigrette ...
Cygne tuberculé ...
Aigrette garzette ...
Un horizon qui ne semble pas si lointain !
Les Flamants roses, avec des adultes qui manquent de carotène !
Il existe aussi probablement une saison pour les "crevettes" !
Une jeune ... un moment de calme, une visite à proximité.
Sinon ... quelques Mouettes rieuses aussi.
Il est toujours possible de passer la nuit vers la plage de Piémanson : plusieurs camping-cars en profitent.
Bientôt 16H, toujours à la recherche d'une bouteille de gaz.
Le magasin SPAR de Salin de Giraud ne daigne pas ouvrir ses portes.
Quelques habitants eux-mêmes sont excédés par les horaires fantaisistes de ce commerçant.
C'est donc à regret que je constate que ce ne sera pas ici que je trouverai mon bonheur.
Donc ... une visite à Port St Louis, de l'autre côté du Grand Rhône s'impose.
Ce sera un aller-retour en empruntant de Bac de Barcarin (5€ le trajet pour un camping-car).
Et après 3 lieux différents, je trouve enfin une bouteille de gaz de la bonne "marque" !
Anecdote :
En débarquant à Port-st-Louis, je remarque une très jeune fille qui court en gesticulant vers un taxi.
Ce dernier démarre rapidement quand la jeune fille (simplement vêtue d'un tee-shirt) s'approche.
Constatant son désarroi, je lui propose mon aide.
Avec mon téléphone, elle joint son grand-père, qui était le conducteur du taxi.
Celui-ci lui avoue qu'il l'avait vue, mais qu'il veut lui donner une "leçon" ! ! ?
Pas très sérieux et complètement irresponsable de sa part.
Je propose donc d'avertir la gendarmerie ... mais la jeune fille (parisienne) repart en colère.
avec l'intention de rejoindre Paris en stop.
Malheureusement, elle traverse une grande route (D35) et je ne peux plus rien faire !
J'espère tout simplement que tout s'est bien terminé !
Un grand père inconscient qui mériterait bien une bonne et sévère leçon de savoir vivre.
Tout ça me laisse un sentiment amère ... et de culpabilité.
Le retour vers 18H, un soleil qui va voir ailleurs, le froid qui s'installe à nouveau.
Je me rends au Salin de Badon, pour une soirée, et une nouvelle nuit au chaud cette fois-ci !
On termine notre séjour camarguais ?
ou bien ...
Retour au sommaire des récits photographiques