En Auvergne, octobre 2013             page 1/2

Partis pour rejoindre l'Océan, notre voyage se termine en Auvergne.
L'avantage du camping-car, changer d'avis au gré des fantaisies ... et des problèmes !

Pontgibaud


Notre premier arrêt sera pour cette petite ville du canton des Combrailles, sur les rives de la Sioule.

Un accueil très sympathique à l'office du tourisme : idées d'excursions, conseils que nous suivrons en partie.
Peu de gibaldipontins dans les rues ...

Nous arpentons donc dans le calme  ... dont une courte visite à l'église.
A l'origine chapelle au XIème siècle, détruite au XVème par un tremblement de terre ... puis restaurée.

Château-Dauphin : du XIIème siècle, quand l'Auvergne était anglaise.
Monument classé, c'est une propriété privée (visitable, mais fermée ce jour là !).

Cet ensemble abrite aussi le Musée des mines d'argent
(l'exploitation du plomb argentifère a marqué l'histoire de cette commune).

Puy des Goules

En suivant les conseils de la charmante hôtesse de Pontgibaud, notre première destination.

Un temps un peu gris, une bonne température pour marcher et découvrir notre premier puy.

Comme à mon habitude, cueillettes inoffensives en cours de route : quelques bouquets de fleurs sauvages.

une promenade qui commence tranquillement ...



Une bifurcation pour accéder à la Grotte du Sarcoui.

En fait, il s'agit d'une carrière exploitée au moyen âge pour la fabrication de sarcophages (donc ...Sarcoui)

L'accès au sommet du Sarcoui est plus sportif !
Cet ancien volcan explosif culmine à 1147 m.

Nous revenons un peu en arrière pour entamer la montée (raide) au Puy des Goules.
La hêtraie nous offre un magnifique tapis automnal.



Le sommet, à 1146m : un beau cratère circulaire d'une trentaine de mètres de profondeur.
La pente ouest du cratère, à l'abri des vents dominants (venant de l'ouest) est arborée.

De là-haut, la diversité des arbres forment une attrayante mosaïque.

Au loin, le Puy de Dôme ... notre envie pour demain !

L'Œillet de Montpellier, Dianthus hyssopifolius.
Une espèce protégée (ou règlementée) en certains départements.

En chemin, fougère du genre Athyrium probablement filix-femina.

Au départ de la promenade, un "câlin" au cheval qui accueille avec plaisir chaque visiteur.

Nous resterons sur ce parking pour une nuit paisible
(rond point de Vulcania, D941 direction Clermont, et parking à gauche ... au bout d'une minute environ)

Puy de Dôme

Difficile de passer par l'Auvergne sans remarquer la silhouette caractéristique de ce puy dominant.

Désormais, l'accès au sommet en voiture est interdit ... et c'est tant mieux.
Au pied de la "montagne", de vastes parkings (gratuits) ... possibilité d'y passer la nuit aussi en CC.

Un train à crémaillère transporte les visiteur jusqu'au sommet (A/R 9,70€)
Ce train (réalisé et exploité par un groupe canadien ! ?) a été mis en service l'année dernière.
Orage, coulée de boue ... mise en service arrêtée pour une durée indéterminée, le 26 mai 2012.
Deux déraillements, le 28 octobre 2012 et le 6 juillet 2013.
Températures (chaud, froid), coupure d'électricité, erreur humaine ... démarrage difficile.
Une pourtant belle réalisation ...

Le sommet ...parfois dans les nuages.
Journée ventée : à peine le temps de faire la mise au point et l'antenne disparaissait dans la brume !

Les ruines de ce sanctuaire gallo-romain du IIème siècle sont en cours de "consolidation" (fin prévue en 2018).
Un espace musée (gratuit) permet d'en savoir plus ...

Sinon agréable promenade entre brume et soleil.

Un temps idéal pour les limaces comme celle-ci, bien jolie !



Toujours en admiration devant la palette des couleurs de l'automne.

mais aussi devant le paysage de la chaîne des puys.

Station météo, pylône de TDF, station militaire : c'est sûr, un bain d'ondes diverses est garanti !
Le sommet est à 1465 m d'altitude (je ne sais pas si les 73 m du pylône sont comptés !).

Les feuilles "poilues" d'un groupe d'Épervières retiennent l'humidité : plante du genre Hieracium.

Probablement l'Escargot des jardins, Cepeaea hortensis.

Nouvelle rencontre avec cette limace, la seule espèce observée ce jour.
C'est une représentante de la famille des Limacidae, du genre Lehmannia.

Rencontre plaisir ... avec quatre Bruants fous.

Stèle datant de 1923 en l'honneur de l'exploit réalisé le 7 mars 1911.

Bon, après cette bouffée d'air que l'on suppose pur, il est temps de redescendre ...

et de rejoindre notre véhicule électrique ... (gros chien = supérieur à 10 kg, du moins je crois).
En septembre le 500 000ème passager a été noté : c'est dire l'affluence du site !
Mais ce jour là, plutôt tranquille ...

Admirer une dernière fois le panorama durant la descente.

On aimerait presque que les 5 km de voie soient parcourus moins rapidement !


Puy des Gouttes

Pas très loin du "rondpoint" de Vulcania, un nouveau départ de sentier.
l'accès au Puy Chopine et au Puy des Gouttes.

Nous prendrons, involontairement, le circuit à l'envers.
A part quelques doutes sur la présence du balisage bleu, je pense que finalement c'était préférable.



Plusieurs Vulcains, Vanessa atalanta, parmi les arbustes ...

Encore une fois, déambulations agréables ...

la hêtraie est superbe à cette époque !
C'est d'ailleurs à cet endroit que les marques bleues ne sont pas visibles, sauf en se retournant.
Mais pas de problème, les traces au sol suffisent.

Le Criquet des pâtures, Chorthippus parallelus.

Punaise verte, Palomena prasina.

Le Hêtre : ici ce qui surprend c'est l'aspect tortueux des arbres.
Il s'agit du Hêtre tortillard, Fagus sylvatica forme tortuosa : tout simplement splendide !
Ces hêtraies particulières sont vraiment à protéger ...

les champignons ne s'y trompent pas (Polypore marginé ?).

Les branches basses incitent à l'escalade ... peut-être pas très respectueuse.

ça grimpe plus ou moins dur (selon votre âge par exemple !)  jusqu'au sommet.
Mais longer le cratère du Puy des Gouttes est une récompense, qui fait vite oublier l'effort.
On devine à droite le cône du Puy Chopine.

Le sommet du Puy des gouttes est à 1134 m : son cratère est "ouvert" vers le nord.



Ce type de suintements est sans saveur, comme une goutte de rosée ?
Quand le but réel est la promenade, on en oublie de notre certaines choses évidentes !
comme l'espèce d'arbre sur lequel croit ce champignon par exemple ...

La descente est une étape réconfortante, le paysage traversé est varié.

Jusqu'à rejoindre une nouvelle hêtraie : sous le charme des Hêtres pourrait-on dire !

toujours aussi tourmentés.

les feuilles, comme la neige, adoucissent les lieux.

l'ombre rafraichissante avant la lueur.



Le pied plat du puy ...

Au milieu du chemin, ce Coléoptère qui brillait au soleil, essayant en vain de se retourner.

Après un peu d'assistance ...
La présence (semble t-il) de 2 carènes tibiales nous indique le Bousier commun, Anoplotrupes stercorosus.
Coléoptère de la famille des Geotrupidae.

Les genêts le long du chemin.

Une Vesse de loup, probablement Lycoperdon nigrescens sous les résineux.

La flore et les étranges formes d'automne.

Les lichens se portent bien, signe de qualité de l'air : Usnea et Pseudovernia (?)

Pour cette seconde nuit, nous regagnons le parking pour un repos paisible.

A proximité de notre stationnement, cet arbuste d'origine nord-américaine, naturalisé en Europe.
De la famille des Caprifoliacées (Chèvrefeuille par exemple), l'Arbre aux perles, Symphoricarpos albus.

On continue vers la fin du séjour
ou bien
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