Parc des Oiseaux de Villars les Dombes (01)

Un parc ornithologique, nos visites fréquentes ... celle du 30 août 2016.

Pour y passer une journée avec Timéo, et l'intéresser à la diversité ...

Les libellules sont assez nombreuses à voler dans le parc, comme ce Sympétrum méridional.
(oui il est posé ! mais il va bien finir par s'envoler)

Un beau soleil dont profite le Lézard des murailles.

En passant vers les Manchots de Humboldt ...
Cette espèce de la côte pacifique du Chili et du Pérou est très vulnérable.
80% de ces manchots vivent dans une réserve menacée par la construction de 2 ports au Chili !
Un oiseau classé comme espèce menacée par l'UICN.
(Union Mondiale pour la Nature)

Une grue africaine, la Grue caronculée.
Du fait de la modification de son habitat, et du faible niveau de reproduction, l'espèce est classée "vulnérable".
Comme partout, l'assèchement des zones humides par l'homme est un véritable fléau.
Un couple élève le plus souvent un seul jeune.

Un peu de hauteur sur la tour panoramique.

Une Cigogne blanche vient à se poser ... l'occasion d'approcher cet oiseau peu farouche.
C'est depuis 1976 que l'on note le premier estivage d'un oiseau sauvage en Dombes.
Depuis, les cigognes s'observent aussi en hivernage.

Le Héron garde-boeuf, : une espèce qui a connu une expansion remarquable à partir de l'Afrique.
Il s'installe en France à partir de 1970, et c'est désormais un hôte habituel dans l'Ain.

Le Héron bihoreau, ou Bihoreau gris.
Sa période de nourrissage est plutôt nocturne, du soir à l'aube.
Encore une espèce qui souffre de la disparition des zones humides, mais aussi de la pollution des eaux.

Pas trop de monde le matin ...

Un jeune Héron cendré.
C'est une espèce protégée depuis 1974, mais mal aimé des pisciculteurs et des pêcheurs, même ceux du dimanche.
D'abord les hérons ne mangent pas que des poissons et ensuite ils ne pêchent pas par plaisir !
Quant aux pisciculteurs ... il y a surement des moyens pour protéger leurs élevages.

On marche beaucoup dans ce parc ...

Un Sympétrum rouge-sang.

Parmi les papillons migrateurs, le Vulcain est un bon exemple.
Débutée au printemps en Afrique, sa migration le mène jusqu'au nord de l'Europe.
Dès août s'effectue la migration pour le retour.
De plus en plus d'individus de la dernière génération hivernent en France.

La serre des rapaces ...

avec le Vautour moine,

et le Vautour fauve.

Ce dernier vient prendre un bain lors de notre présence.

Indispensable ! le bain ... mais aussi l'oiseau.

En chemin, un duo de Mouettes rieuses, qui ont déjà perdu leur plumage nuptial.

Le Gypaète barbu s'adonne aussi à des ablutions bienvenues.

La "Plaine africaine" ... avec beaucoup d'imagination, on n'arrive quand pas à y croire !

La Pintade vulturine, un oiseau de l'Est de l'Afrique.
En dehors de la période de nidification, cet oiseau vit en petits groupes (jusqu'à 25).

Le plus petit des flamants, le Flamant nain, oiseau africain.

Les Pélicans blancs.
Il dispose de sacs aériens sous la peau et dans les os ... pratique pour flotter sur l'eau !

L'Ouette d'Egypte, originaire d'Afrique.

Mouette rieuse.

Sympétrum rouge-sang.

Devant la "cascade" de la serre africaine.

Le Tantale ibis, de la même famille que les cigognes.
Un oiseau qui vit et se reproduit en colonies, et qui est inféodé aux milieux humides.

L'Ibis à face noire, qui vit sur la façade ouest de l'Amérique du Sud.

L'Échasse d'Amérique.

La Sterne inca, une espèce vivant dans la zone du Courant de Humboldt (Pérou, Chili).

Le Carpophage meunier, de Nouvelle-Guinée.
Ce sont des pigeons des îles, se nourrissant de fruits dans la canopée.

Le Tadorne de Belon.

Pour terminer ce court récit photographique, le Grèbe castagneux.
Ce jeune est venu près de nous sans crainte ...

Mais il a vite été rappelé à l'ordre par un adulte qui l'incite à s'éloigner !


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Naturellement Vôtres
Loïc et Yves