Un dimanche au
Parc de Miribel-Jonage
(69)
Emmener son casse-croûte le
8 mai 2022, pour rencontrer
les volontaires du dimanche.
Tous les deuxièmes dimanches du mois, ils assurent une permanence pour sensibiliser
les personnes aux oiseaux présents.
De 9h à 12 h (de octobre à mai) avec les Naturalistes Rhodaniens ...
L'intérêt du déplacement ce n'est pas le voyage, mais le but : une exception à
mes "voyages" !
Je
stationne au Parking du Fontanil ... pour trouver un monde de fou !
Beaucoup d'animation pour cette 3ème édition avec 4 circuits proposés.
21, 10, 5 et 1 km ... de course : on est loin d'un dimanche "reposant" !
Je m'éloigne assez rapidement de la foule,
pour pouvoir profiter d'une partie des 2 200 ha de ce parc aux portes de l'agglomération lyonnaise.
En haut à gauche, le Trèfle blanc,
Trifolium repens, de la famille des Fabaceae.
Le Chrysotoxe prudent,
Chrysotoxum cautum, de la
famille des Syrphidae.
Les yeux écartés dénoncent une femelle.
Au stade larvaire, c'est un prédateur de pucerons, les adultes sont utiles comme
pollinisateurs.
Araignée du genre Tetragnathe, de la famille des
Tetragnathidae (espèce montana probable).
On compte une vingtaine d'espèces de cette famille en Europe.
On trouve, même un dimanche, des recoins tranquilles ...
En bas à gauche,
floraison du Cornouiller sanguin,
Cornus sanguinea, arbuste de la famille des Cornaceae.
Si c'est pas une belle mouche ! ?
Otites lamed, diptère de la famille des
Ulidiidae. Les adultes se rencontrent d'avril à juillet.
Les larves se développent dans les fruits, les fleurs, ou en
minant les tiges et les feuilles de diverses plantes.
Bien caché dans les hautes herbes, et ne se laissant pas approché ... même avec
patience.
Un mâle de Lézard vert occidental,
Lacerta bilineata, de la famille des Lacertidae.
l'INPN le nomme le Lézard à deux bandes. (Inventaire national du
patrimoine naturel)
Pour le montrer avec des photos "réussies" : mâle adulte en tenue nuptiale et
juvénile.
Agréable d'arpenter ce parc, depuis ma dernière visite en décembre 2020.
En bas à gauche, la Petite pervenche,
Vinca minor, de la famille des Apocynaceae.
Peut-être, un Soufré,
Colias hyale, de la famille des Pieridae.
La chenille se nourrit sur Fabacées (trèfle par exemple) et c'est elle qui
hiverne.
On peut voir voler ce papillon de mai à septembre, en 2 ou 3 générations.
L’Agrion jouvencelle,
Coenagrion puella,
zygoptère de la famille des Coenagrionidae.
Les œufs sont déposés dans les plantes aquatiques. Ci-dessus, un mâle mature.
Je rejoins les Naturalistes Rhodaniens, sur le promontoire des Grands
Vernes ...
Ce jour est aussi la dernière présence mensuelle des LNR pour cette année.
Voici le résultat de leurs observations de cette matinée, c'est à dire 32
espèces !
Étaient présents, Myriam Poncet, ,Éric Martinez, Olivier Martinez, Olivier Cazé
Un Héron pourpré,
Ardea purpurea, de la famille des Ardeidae.
Je n'étais hélas pas vraiment prêt pour une photo ! dommage, une rencontre rare
pour moi ...
Une espèce considérée en situation préoccupante, et donc strictement protégée.
Une Aigrette garzette,
Egretta garzetta, de la famille des Ardeidae.
Un Héron cendré, Ardea
cinerea, de la famille des Ardeidae
Une belle envergure qui parfois approche les 2 m !
De passage, un Milan noir,
Milvus migrans, de la famille des Accipitridae.
Un oiseau migrateur qui nous revient d'Afrique en avril.
Cygnes tuberculés, ou Cygnes
muets, Cygnus olor, de la famille des Anatidae.
Pour ce couple, remarquez les 5 cygneaux qui suivent de près la femelle.
Un des plus lourds oiseaux capables de voler (avec le
Pélican frisé et la Grande
outarde).
Sur la plateforme d'observation, une chenille chemine ...
Celle de la Livrée des arbres,
Malacosoma neustria, de la famille des Lasiocampidae.
Les taches noires sont pour imiter des yeux, et éventuellement dissuader un
prédateur.
Les chenilles des lépidoptères n'ont que de simples ocelles, et une vue médiocre.
Le Tircis,
Pararge aegeria, de la
famille des Nymphalidae.
Sa chenille se nourrit sur des graminées, laîches,
...
Une belle surprise ...
Une femelle de l'Orthétrum à stylets blancs,
Orthetrum albistylum, famille des
Libellulidae.
Juste pour montrer un mâle, le 20 juin 2019 à St Jean le Vieux
(Ain)
Midi net !
nous plions les affaires, et chacun de repartir vers ses propres horizons ...
Je prolonge mon séjour, assez surpris du calme régnant dans ce parc ...
En bas à gauche, le Lotier corniculé,
Lotus corniculatus, de la famille des Fabaceae.
Un autre mâle de l’Agrion jouvencelle,
Coenagrion puella.
Une "mouche" à l'allure étrange ...
Le "Voleur à pattes rouges",
Dioctria rufipes, diptère de la famille des Asilidae.
( traduction du terme anglais "red-legged robberfly" )
A regarder au sol, en l'air, à gauche ... je me suis un peu fourvoyé, mais sans
regret !
Le Cercope intermédiare,
Cercopis intermedia, homoptère de la famille des Cercopidae.
Il fait partie des insectes piqueurs-suceurs, se nourrissant de la sève des
végétaux.
Pour présenter les 3 espèces de Cercope que l'on peut rencontrer.
vulnerata étant la plus commune ...
Femelle de l'Argus bleu, ou
Azuré commun, Polyommatus icarus, de la famille des Lycaenidae.
Le Silène d'Italie, Silene
italica, de la famille des Caryophyllaceae.
Je suis allé grignoter mon "repas" dans l'observatoire des Grands vernes, mais rien à
observer ! !
Ah si ... quelques animaux exotiques !
Des "Tortues de Floride",
Trachemys scripta, de la famille des Emydidae.
Parmi la douzaine de visibles, quelques unes sont de la sous-espèce elegans
( à tempes rouges)
certaines peuvent atteindre les 40cm et les 3 kg.
Ce ne sont pas les oiseaux observés qui me retardent sur mon trajet de retour !
Un "cœur copulatoire" d'Agrions élégants,
Ischnura elegans, de la famille des
Coenagrionidae.
et un mâle d'Agrion élégant,
dont on remarque les ptérostigmas bicolores.
Couple d'Agrions porte-coupes,
Enallagma cyathigerum.
La Libellule à quatre taches,
Libellula quadrimaculata, de la famille des Libellulidae.
Chez les Odonates on distingue 2 sous-ordres :
- les Zygoptères : ou Demoiselles, aux ailes à peu près égales,
comme les Agrions.
- les Anisoptères, ailes antérieures et postérieures de formes
différentes (ex. ci-dessus)
Et une autre femelle de Pennipatte bleuâtre,
ou l'Agrion à larges pattes, Platycnemis pennipes.
J'explore quelques petits ilots plus naturels, peu fréquentés.
En bas à droite une étonnante fleur de Lin
cultivé, Linum usitatissimum, famille des Linaceae.
Fleur solitaire noyée dans la verdure ...
Intéressé par la fleur d'un Rosier des chiens,
Rosa canina, de la famille des Rosaceae.
En prenant la photo je remarque aussi une minuscule araignée sur le pétale du
haut !
Un mâle de la Thomise rayée,
Runcinia grammica, de la famille des Thomisidae.
Sur une autre fleur de cet arbrisseau épineux, un autre insecte !
Le Charançon de l'Iris des marais,
Mononychus punctumalbum, coléoptère de la famille des Curculionidae.
(anciennement Mononychus pseudacori)
Il en existe 2 formes, une noire (ci-dessus) et une autre forme brun clair.
Les œufs seront pondus dans la fructification des
Iris des marais, où les graines nourriront les larves.
L'Iris des marais,
Iris
pseudacorus, de la famille des Iridaceae
photo du 2 mai 2011 dans la réserve ornithologique du
Teich (33470)
Pour montrer cette fleur dont dépend la survie de cette espèce de Charançon !
Un mâle de l’Azuré des coronilles,
Plebejus argyrognomon,
de la famille des Lycaenidae.
Une à deux générations, de mai à août. Localisé dans l'Est de la France, en
prairies.
En bas à gauche, la Chélidoine,
Chelidonium majus, de la
famille des Papaveraceae.
La Sylvaine, Ochlodes
sylvanus, lépidoptère de la famille des Hesperiidae.
C'est un mâle comme le montre les lignes (noires) androconiales.
Sa chenille en cours de développement hiverne, elle se nourrit sur diverses
graminées.
Une belle prairie me tend les bras !
Le Fadet commun, ou Procris,
Coenonympha pamphilus, de la famille des Nymphalidae.
Plusieurs générations dans l'année, la chenille à divers stade hiverne.
Les plantes hôtes de la chenille, sont de Poaceae (graminées)
La Mélitée du mélampyre,
Melitaea athalia, de la
famille des Nymphalidae.
1 à 2 générations selon l'altitude, les chenilles se nourrissent sur diverses
plantes et hivernent.
Un autre Cercope intermédiare,
Cercopis intermedia.
Dont le Mouron rouge,
Anagallis arvensis, de la famille des Primulaceae.
Une mouche aux ailes particulièrement "décorées" ...
Platystoma seminationis, diptère de la famille
des Platystomatidae.
Elle s'observe de mai à octobre :
sa parade nuptiale lui vaut le nom anglais de "kiss fly" dansant,
"mouche du bisou" dansante.
Le Faucheux urnigère,
Phalangium opilio, de l'ordre des Opiliones, de la famille des
Phalangiidae.
Un opilion au dessin de la selle très contrasté.
Je me rend compte que j'étais à l'écart de l'agitation !
Il est évident que ces ilots de verdure sont indispensables, à la faune, à la
flore et à l'humain.
Yves
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