Le samedi à  St Martin en Haut  (69)

Emmener un en-cas pour le midi, le 24 février 2018,
pour une promenade avec les Naturalistes Rhodaniens.
Après une soirée et une nuit chez Roland ...

En attendant au cimetière ... je précise que c'est le lieu de rendez-vous !!;o))
J'observe un Rougequeue noir, cherchant de quoi grignoter en sautillant sur le parking.

Mes co-promeneurs sont à l'heure ... et nous entamons la balade, un circuit concocté par Myriam.
Avant, un coup d'œil sur le travail d'un artiste, vers la marbrerie.

Ce genre de travail sur la pierre est assez impressionnant, pas facile.

Saint Martin en Haut est constitué, hormis le bourg principal, d'une quantité de hameaux.
Cette commune, la plus grande du département du Rhône (après Lyon), est donc une mosaïque d'espaces.

Des habitants qui parfois ornent leur demeure ... pour les passants, et le facteur !
En se retournant, l'étrange toit de la Mairie, construite entre 1910 et 1913.
Le "beffroi" central encadrait les écoles, filles et garçons, chacun de leur côté.

Sur le parcours, quelques mètres sur des petites routes, sinon, en grande partie des chemins.

Une journée fraiche (-2°C le matin) mais sans vent, et un soleil discret mais présent.
Le survol d'un Milan royal ...

Il est bien évident qu'aux portes de l'agglomération lyonnaise,
la main de l'homme a façonné le paysage à sa convenance.

On peut juste regretter la rareté d'espaces boisés et la discontinuité des espaces naturels.
Seuls les oiseaux passent sans entraves d'un endroit à l'autre ...
Dans les prés on note la présence de Grives litornes.

Ne serait-ce qu'un seul arbre ...

Bref, notre promenade est quand même sereine et nous sommes à l'affut des oiseaux présents.
En passant ... un piquet qui a trouvé chaussure à son pied !



Nous n'avons pas bénéficié de l'affection du Rantanplan errant !

Sur une partie du parcours, nous empruntons ce chemin gelé.

C'est un peu comme marcher sur des œufs, enfin je le suppose car jamais essayé, ça craquète !

Quand ça monte, on adopte un pas lent, quand ça descend ... aussi !!;o))

Au cours de cette balade, "nous" avons recensé 39 espèces d'oiseaux ...
Heureusement, parmi nous, Myriam note toutes les découvertes !

Plus de prés que de cultures ...

Un beau rassemblement lointain de Linottes mélodieuses.

Mes oreilles n'étant plus sensibles aux aigus,
je me fie à mes "camarades de cordée" pour déceler les présences aviaires.

Au sol, au pied d'un arbre, je remarque un thalle de lichen : en le retournant pour le montrer... surprise !
Pour ce lichen fruticuleux, , il s'agit de Ramalina fraxinea, souvent sur frênes, peupliers ou saules.
Je pense que ce n'est pas un lichen si commun dans la région ! c'est le seul aperçu dans la journée.
Mais hélas ayant été désolidarisé de son arbre ?

La Chenille est celle de la Noctuelle lythargyrée, ou l'Argentée, Mythimna ferrago.
Une chenille qui se nourrit sur diverses graminées et qui, donc, hiverne.
L'ensemble est remis à un endroit plus protégé du froid.

Pour compléter, voici l'imago (photo Myriam) qui émergera en tout début d'été.


Le Pinson du Nord, que nous avons souvent rencontré, parfois en nombre.

Il est à noter que la commune se trouve sur la ligne de partage des eaux.
Les ruisseaux regagnent ainsi soit la Loire, soit le Rhône.

Nous sommes en période d'épandages dans les champs, une odeur de campagne.

La Buse variable.

La Roche Samson :
Il fallait bien avoir les biscoteaux de Samson pour dégager le chemin de ce cailloux !

Mais qu'est donc venu faire ce personnage sur Le Pilat ?
Comme toutes les légendes, on se demande à qui elles s'adressent ?  (photo Myriam)

L'eau figée durant cette épisode de froid qui nous vient de Sibérie.

Nous traversons une hêtraie, un sous-bois clair.



La Grive musicienne.



J'ai ouvert un cocon de Chemilles processionnaires du Pin, pour en estimer l'avancement.
(Photo Myriam)

Ce sont les larves de Thaumetopoea pityocampa, lépidoptère de la famille des Notodontidae.
Je les trouve moins "avancées" que celles du Causse Méjean, du 31 décembre 2018.
C'est au 4ème stade de leur développement que les chenilles tissent leur "nid d'hiver".

Pour mémoire, l'imago : une durée de vie très brève !




Vers la fin du parcours, nous retrouvons les animaux "domestiques" ou "familiers"...
(sur la photo, un cheval peut en cacher un autre !)

Un autre récit de cette promenade sur le site des Naturalistes Rhodaniens :
cliquez sur l'image ci-dessous (ouverture dans une nouvelle fenêtre)



Merci à Myriam, Marie et Alain.

A bientôt pour d'autres images.

Yves

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