La nature dans les
Monts du Beaujolais
(69)
Une sortie avec les Naturalistes rhodaniens, le 22 octobre 2017.
Nous continuons sur le chemin du "sabot" (fléchage jaune, avec de temps un temps
un sabot stylisé)
Metellina segmentata, de la famille des Tetragnathidae.
La femelle ...
... et le mâle.
Ce genre nécessiterait une autopsie d'un individu pour différencier
segmentata de mengei.
Mais l'étude de la face ventrale de la femelle me fait dire que c'est bien
segmentata.
Un couple réuni ... le mâle se tenait prudemment à proximité de la toile.
Le petit groupe n'en finit pas d'explorer la nature, en l'air, au sol.
La Dolomède des marais,
Dolomedes fimbriatus, de la famille des Pisauridae.
Là aussi, "on" devrait examiner les organes génitaux pour différencier d'avec
l'espèce plantarius.
Mais les pattes verdâtres de ce jeune, la bande blanche assez large me font dire
fimbriatus (?)
Et le fait de trouver cette araignée en bordure du chemin, assez éloigné de
l'eau ...
Les jeunes Pisaures admirables
...
L'Éristale gluant,
Eristalis tenax,
diptère de la famille des Syrphidae.
Ses larves se développent dans les mares polluées, et fosses qui n'ont rien
d'aisance !
Trichoptère de la famille des Limnephilidae, probablement du genre
Chaetopteryx.
Le Galéruque de la tanaisie,
Galeruca tanaceti, coléoptère de la famille
des Chrysomelidae.
Bientôt de retour au village ...
La chenille du Bombyx de la ronce,
Macrothylacia rubi, de la famille des Lasiocampidae.
Pour compléter, voici l'imago (femelle) et sa ponte (photos de 2016 et 2014)
C'est la chenille qui hiverne pour un papillon qui ne connait qu'une génération.
Pour le repas de "midi, nous nous dirigeons vers le plan d'eau jouxtant le
camping municipal.
Un table accueillante nous met à l'abri d'une pluie qui ne durera pas.
Je fais un petit tour, à mon habitude, dans les environs.
Intrigué de me voir arpenter des friches ?
La Cicadelle verte,
Cicadella viridis, hémiptère de la famille des Cicadellidae.
Les mâles se parent d'une belle couleur bleue !
Elle utilise sont rostre pour piquer les végétaux, et se nourrir de sève.
Il y a parfois 2 générations dans l'année, et ce sont les œufs qui hivernent.
Nous quittons le plan d'eau, non sans un regard aux canards.
Parmi les Canards colvert, un
individu "échappé" d'une ferme, à l'allure massive.
Je n'ai bien sûr rien à me reprocher ... mais je le signale, au cas où !
La botanique dans les
Monts du Beaujolais
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Notre prochain rendez-vous est à Chénelette, à la maison des
associations.
Sur cette commune gallo-romaine se trouve le Mont St Rigaud, point culminant
(1012 m) du département.
Ce jour là, un "troc aux plantes" était organisé.
Mais le but était aussi une découverte des plantes comestibles (ou non) des
environs.
Le groupe d'une vingtaine de personnes, prêtes à écouter pour apprendre.
Notre guide est Marie-Claire Buffière, botaniste-cueilleuse de plantes
sauvages.
Pour ce que j'écris plus loin, attention, il y a souvent des contre-indications,
des exceptions ...
Je dédire simplement préciser que la nature procure aussi beaucoup de bienfaits,
de plaisirs ...
L'Achillée millefeuille,
Achillea millefolium, de la famille
des Asteraceae.
On effeuille en laissant le rachis, et on goute ! elle peut servir à parfumer
une salade.
Mais surtout, les feuilles étaient utilisées pour favoriser la cicatrisation des
coupures.
La Vesce commune,
Vicia sativa, de la famille des Fabaceae.
Ce sont les jeunes pousses terminales qui peuvent être utilisées crues (salade),
ou cuites (potage, omelette).
La Vergerette du Canada,
Conyza canadensis, de la famille des
Asteraceae.
Les sommités fleuries ont des propriétés antirhumatismales, diurétiques,
anti-inflammatoires.
On extrait aussi de la plante une huile essentielle, composée de menthène,
terpène et citronelle.
Le Gomphocère roux ...
Le Compagnon rouge,
Silene dioica, de la famille des
Caryophyllaceae.
On extrait la corole de pétales du calice, et on peut ainsi décorer un dessert
...
Les feuilles jeunes, peuvent être consommer en salade ou cuites.
L’Escargot des jardins,
Cepaea hortensis, de la famille des
Helicidae.
Il se distingue de l'escargot des bois par le bord du péristome clair (mais pas
toujours !).
Le Chèvrefeuille des bois,
Lonicera periclymenum,
de la famille des Caprifoliaceae.
Ses baies rouges sont toxiques !
Fleurs, feuilles, écorce, racine ont des propriétés médicinales.
Le Calament clinopode,
Clinopodium vulgare, de la famille des
Lamiaceae.
On utilise ses fleurs pour décorer un plat, les jeunes feuilles en salade.
Soyez prudent quant à l'utilisation des plantes, et avant, faites appel à un(e)
spécialiste !
Quelques autres herbivores, qui ont un savoir faire inné quant au choix de leur
nourriture !
Un grand merci à Anne, Bernard, Françoise, Jean-Régis, Myriam, Philippe,
Sybille.
... et Marcelle pour l'hébergement.
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