En Lozère (mai 2012) : Le Causse Méjean 1/4
Avec Yves

Une mi-mai froide, pluvieuse : mais l'envie de partir impérieuse.
L'occasion se présente d'une semaine de "liberté", autant en profiter.

Lyon, St Etienne, Le Puy en Velay, Langogne, Mende ...
Déjà le Causse de Sauveterre donne une bonne idée des paysages.
312kms plus tard, la pluie tout le long de la route, Ste Enimie blottie au bord du Tarn.

sous la bienveillance des Coquelicots.

juste avant de descendre ... un regard sur les Gorges du Tarn

Ste Enimie : au pied du Sauveterre, où logent près de 600 habitants.
Ce village est très touristique (depuis la création de la route des gorges en 1905)

Le Tarn sujet à quelques débordements, vient lécher le parking situé sur sa rive.

la partie médiévale est agréable à parcourir.

La pluie n'incite pas à déambulation : je suis seul à "profiter" de ce calme.

La Bergeronnette grise recherche vainement de quoi nourrir sa nichée.

Mais il est temps de monter sur Le Causse.
Une dernière photo sur le pont qui enjambe le Tarn ...
Du Sauveterre au Méjean.

Une montée de 440m à 907m pour atteindre Le Méjean.
Sans oublier d'apprécier les panoramas durant le chemin.

Toujours sous la pluie ... le village de Mas-Saint-Chely.

routes désertes, la pluie souligne les contrastes.

la traversée du hameau du Buffre,

un arrêt devant la Croix de Saint-Guilhem.
C'est la plus ancienne croix du Gévaudan, datée de 1161 (sur le socle).
Gravée dans le calcaire, en haut un Christ jambes écartées, en bas 2 personnages
entourant un bénitier : anciennement lieu de passage d'un pèlerinage.

Mais c'est le soir ... temps de "bivouaquer", dans un confort relatif.


Au matin, la brume s'est conviée à la pluie.
Qu'on s'en persuade ... c'est beau !

Aujourd'hui, ce sera un chemin de croix.
Une errance sans d'autre but que d'être là.
Gouter cette solitude qui pour cette fois est voulue.

Le Villaret : en ce lieu se trouve une population de Chevaux de Przewalski.
Dernière espèce de cheval sauvage existante ...
Maintenue dans une configuration semi-sauvage, cette population permet études et réintroductions.

En passant par Nivoliers : des Lamas sur le Causse ?

Quelques parcelles cultivées : on note un changement dans les pratiques agricoles.
Pourtant, des paysages à conserver, pour notre mémoire.

La vue s'égare, sur ce plateau calcaire : altitude moyenne de 1000m.
La vie ne devait pas y être "facile".

Le vent s'est mêlé à la fête : brume et pluie n'ont qu'à bien se tenir !

c'est vert ...

de temps en temps, une Caselle, petit abri en pierres sèches

Une partie du Causse a été replantée en Pins noirs d'Autriche.
Une espèce choisie pour son peu d'exigence quant au sol.

Nous ne sommes vraiment pas nombreux dehors ... alors un arrêt s'impose.

Les incendies de 2003, 2010 et 2011 ont marqué le paysage.

quelques sentinelles ...

le choix : le Nord à droite, l'Ouest tout droit !
Ce sera le Sud ...

où sur le parking d'un garage un TUB Citröen me tend les bras.

à l'enseigne d'un village du bord du Tarn.

La Parade : son église romane, et la seule école primaire du plateau.

Le chemin, toujours ponctué de croix, plus ou moins anciennes.

la Volpilière : un hameau, 980m d'altitude.

étrange ... ?

petit à petit des parcelles sont déboisées (ce qui n'est pas plus mal !)

l'Anémone pulsatile ... ce qui en reste.

La Céphalanthère à longue feuilles, Cephalanthera longifolia,
une orchidée commune sur le Causse, en forêt ou à la lisière.

Saint Pierre des Tripiers : une construction neuve (gite ?) va en bouleverser l'harmonie.

Un seul habitant toute l'année, je crois.

des jalons le long du parcours.

temps humide !

Une rareté, l'Ophrys d'Aymonin, Ophrys aymonii.
(hommage au botaniste français Gérard G. Aymonin)
Cette espèce serait endémique des Causses.

Espèce protégée régionalement, pollinisée par les abeilles du genre Andrena.

l'Anémone pulsatile, cette fois en fleur.

la partie boisée au Sud-ouest du Méjean.

une flore bien arrosée.

avec quantité de Céphalanthères à longues feuilles.

en compagnie des Orchis brûlés, Neotinea ustulata.

fréquentés par Diptères et Coléoptères ... par beau temps.

passer à côté sans faire une photo ?

L'Orchis mâle, Orchis mascula ...
Ce nom (mâle) a été choisi en raison de la forme des 2 tubercules de la plante.
par ailleurs, Orchis = testicule en grec.
fallait vraiment creuser pour choisir un nom pareil ! ! !

Il ne pleut plus ... et je n'ai rien demandé.

magnifiques chevaux de trait ! on dirait des Comtois.

les ruines d'une ancienne bergerie se transforment ...

Le Causse ...

Une observation étonnante : un mâle de Faucon crécerelle a saisi une proie au sol.
Il l'emporte vers un jeune qui attend sur un piquet.
Au moment du passage de la proie, une Faucon Kobez surgit pour la revendiquer.

Les deux Faucons crécerelles prennent le large ...
Reste donc cette femelle ...

un vol rapide ... ou bien le "Saint-Esprit".

Les dolines (dépressions qui au fil du temps sont recouvertes de terre fertile)
sont souvent exploitées par les agriculteurs.

Drigas : où nous avions loué un gite, lorsque le "petit" n'était pas grand !

Hures : qui regroupé avec La Parade forme la commune de ... Hures La Parade !

une longue et bonne journée sur Le Méjean ... temps d'y mettre un terme.

mais sans ignorer l'Orchis sureau, Dactylorhiza sambicina.
Dont les fleurs sont jaunes ... ou rouges.

Chance ... les deux sont voisines !


Installé pour la nuit ...

On passe une seconde journée sur le Causse ?

Ou bien ...
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Naturellement vôtres