Le Causse Méjean en juillet 2017  : page 5/7

Quelques jours pour changer de l'ordinaire, de la routine.

Pourquoi, cet après-midi du 3 juillet 2017, ne pas atteindre un sommet, et voir de l'autre côté !.

Une longue marche, en se rappelant qu'il fait beau et chaud, pour enfin profiter de l'au-delà.

En chemin, le Monotrope sucepin, Monotropa hypopitys, de la famille des Ericaceae.
Une plante sans chlorophylle qui vit en symbiose avec un champignon.
C'est la sous-espèce hypopitys qui vit sous les résineux.
(monotrope pour signifier qu'elle est tournée d'un seul côté)

Un duo de coléoptères.
A gauche, le Lepture bifascié, Stenurella bifasciata, de la famille des Cerambycidae.
déjà remarqué sur le Sauveterre, lors du voyage aller ....

A gauche, la Trichie fasciée, Trichius fasciatus, de la famille des Cetoniidae.
On remarque que beaucoup de coléoptères adultes se nourrissent sur les floraisons diverses.

Un autre duo, coléoptère et hétéroptère :
A gauche, Chrysanthia viridissima, coléoptère de la famille des Oedemeridae.
A droite, une "Punaise des plantes", Hadrodemus m-flavum, la famille des Miridae.

Un sommet dénudé, parsemé de Buis.

Une Mélitée orangée ...

De nouveau une Réduve irascible, dans un Buis, Buxus sempervirens pour ceux qui aime le latin !!;o))

L'occasion de voir les fruits du Buis ... arbuste monoïque, fleurs mâles et femelles sur un même pied.
Ce symbole gaulois d'éternité est décimé en beaucoup d'endroits par la Pyrale du Buis.
Ici, cet arbuste qui aime aussi la pénombre et l'humidité se trouve bien au soleil.

Un jeune Phalangium opilio (probable) de l'ordre des Opiliones.

Toujours l'Azuré d'Escher ... un de plus !

Un Argus frêle, Cupido minimus ...

L'Inule des montagnes, Inula montana.
C'est une plante des terrains calcaires et arides, présente dans un grand quart sud-est de la France.

Le Demi-deuil se met au vert !

Un autre duo de coléoptères : dont le Mylabre conné.
La flore est généreuse et les espèces se la partage sans conflit.


La Punaise à pattes rouges, Carpocoris purpureipennis.

Je mets souvent la main sous l'insecte que je photographie, beaucoup se laissant tomber en cas de danger.
Parfois, c'est utile ...

Sur le retour vers la base, la Punaise arlequin ...

Neoscona adianta que l'on nomme parfois "Épeire fougère" (?)

Peut-être le Criquet mélodieux, Chorthippus biguttulus.

Arrivé au camion, j'ai droit au survol d'un Circaète Jean-le-Blanc.

Le mâle de Pie grièche écorcheur qui me tient compagnie, mais sans trop approcher !

Repas du soir ...

Juste à côté du campement, quelques lépidoptères sont immobiles sur les plantes (il est 20H20 !)

Des "possibles" Azurés communs, Polyommatus icaruus.

Une promenade, petite !, du soir ... les papillons sont donc installés pour la nuit ( il est 21H30)

Mais d'autres insectes ont aussi pris leurs quartiers nocturnes ... l'Hyponomeute du pommier,

Le Ptérophore rhododactyle, Cnaemidophorus rhododactyla, de la famille des Pterophoridae.
Une chenille qui hiverne en cours de croissance, hiverne et se nourrit sur églantiers.


L'Acidalie ocreuse, Idaea ochrata.

Mais il est temps de laisser tout ce petit monde tranquille ...

et de profiter d'un soir quand le soleil se couche, et le fait savoir ...

La nuit gommera ces belles traces de lumières.

Mais c'est l'heure du repos, le moment où penser aux images de demain.

On continue la promenade sur le Causse : page 6/7
ou bien ...
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