Juillet 2024, sur
... le Causse Méjean
: page 6/7
Quelques jours pour changer de l'ordinaire, de la routine.
Mais les voyages (aller-retour) font aussi partie de la destination ...
Sur la commune d'Issarles
(07)
Le matin du samedi 27
juillet 2024 ...


Promenade matinale (vers 10h quand même) ...

Une petite zone de déchets végétaux (désormais interdit !) avec des fleurs
exotiques.

Un juvénile de l'Éphippigère des vignes,
Ephippiger diurnus, de la famille des Tettigoniidae.
Le prothorax est en forme de selle (Ephippiger = porte selle)

Elle se nourrit de feuilles et d'insectes (mouches, chenilles).
Les œufs sont pondus dans le sol.

Pour montrer un adulte, image de septembre 2023.
Les ailes très réduites, voire vestigiales, rend l'insecte incapable de voler.
De même, les pattes plutôt grêles ne lui permettent pas de sauter.
La seule possibilité en cas de "danger", est de rester immobile (pratique pour
les photos).

Le Téléphore fauve,
Rhagonycha fulva, de la famille des Cantharidae.
Ou Cantharide fauve.
Les larves, velues, se nourrissent d'escargots, de
limaces et de petits insectes, et elles hivernent.

La Punaise écuyère,
Lygaeus equestris, de la famille des Lygaeidae.
On observe les adultes de mars à novembre avec un pic en juillet et l'autre en
octobre.
Elles se rassemblent pour passer l'hiver sur les troncs à l'abri des écorces.

A gauche, la Violette tricolore,
Viola tricolor, de la
famille des Violaceae.

L’Agrion jouvencelle,
Coenagrion puella, de la famille des Coenagrionidae.
Aux dessins sur les segments de l'abdomen, c'est un mâle.
On rencontre les adultes d'avril à septembre.

Pour montrer une femelle, image de mai 2016.

L’Écaille marbrée,
Callimorpha dominula, de la famille des Erebidae.
Une seule génération dans l'année, c'est la jeune chenille qui hiverne,
elle terminera sa croissance au printemps.

Comme je n'ai pas réussi mes photos ce jour là, voici une archive de
août 2008.

La Cétoine dorée, Cetonia
aurata, de la famille des Scarabaeidae.
C'est l'adulte qui hiverne (parfois dans les maisons !)
La larve se nourrit de matière organique végétale, bois mort.


Ce lieu se nomme le "Rocher d'Issarlès" ... c'est une ancienne
coulée volcanique.

Car on y trouve des plantes rares, que je n'ai pas encore découvert :
La Renoncule a fleurs en boules,
Ranunculus nodiflorus,
la Gagée de Bohême, Gagea
bohemica,
et l'Orpin velu, Sedum
villosum.

En 3ème, un étonnant Salsifis des prés,
Tragopogon pratensis, famille des Asteraceae.

Une femelle du Demi-deuil,
Melanargia galathea, de la famille des Nymphalidae.
Une seule génération, la chenille qui se nourrit sur graminées, hiverne en cours de croissance.

Pour montrer le dimorphisme sexuel, la femelle est en haut.
Image de juin 2022.

L'Orpin réfléchi,
Petrosedum rupestre, de la famille des Crassulaceae.

L'Abeille européenne, Apis
mellifera, de la famille des Apidae.

L'Orpin blanc, Sedum album,
de la famille des Crassulaceae.

Le Collier blanc, Acontia
lucida, de la famille des Noctuidae.
Ou Noctuelle maculée.
La chenille se nourrit sur Liserons, Mauves. Les imagos se rencontrent de mail à
octobre.
C'est la chrysalide qui hiverne.


Un sol peu épais et pauvre laisse parfois le roc apparent.

En 3ème, le Myosotis (une
centaine d'espèces) parfois nommée "Ne m'oubliez pas" !

Une Punaise arlequin,
Graphosoma italicum, de la famille des Pentatomidae.

L'Œillet prolifère,
Petrorhagia prolifera, de la famille des Caryophyllaceae.

L'Œdémère échancrée,
Oedemera femorata, de la famille des Oedemeridae.

Pour montrer le dimorphisme sexuel ... principalement les fémurs des pattes
postérieures.

En 3ème, un Hélianthème,
Helianthemum, de la famille des Cistaceae.

Restes de floraisons ...
Probablement la Molène Bouillon-blanc,
Verbascum thapsus, de la famille des Scrophulariaceae.

Pour en montrer une fleur, image de novembre 2022.

L’Hespérie de la houque,
Thymelicus sylvestris, de la famille des Hesperiidae.
Ou Bande noire, Thaumas.


Depuis le flanc du "rocher", sur une corniche, j'observe la Loire
...

Une belle assemblée de Punaises arlequins ...
comme très souvent, sur une ombellifère.
Sur la commune d'Issarles
(07)
L'après-midi du samedi 27
juillet 2024 ...

Sur le mur du bâtiment du camping.
La Punaise verte à raies & rouges ou blanches,
Eurydema oleracea, famille des Pentatomidae.
(nom vernaculaire adopté par l'INPN)
Probablement 2 générations dans l'année.

Pour montrer un juvénile et 2 aspects d'un adulte ... montage d'avril
2020..

En quittant le camping pour se rendre au village.

La Punaise à pattes rouges,
Carpocoris purpureipennis, de la famille des Pentatomidae.

Un petit parc, avec bancs ...

et jeux d'enfants. J'ai trouvé ce toboggan plutôt original !
En aparté :
J'ai donc l'occasion de vous montrer l'orthographe du mot toboggan
... (2 G)
Quant à l'origine de ce mot anglais ... c'est trop compliqué !

Sur la place centrale du village ... des couleurs qui enchantent les lieux
(Bienvenue à Issarlès).

Probablement une œuvre collective, bien réussie.

Un abri, des toilettes avec "eau potable" ...

Une immense place déserte ...

Et c'est vrai, en bas coule la Loire !

Les 2 tours clochers.

L'Église Saint-Victor d'Issarlès
... en bas, le porche roman (restauré en 2013).

La nef, en pierres volcaniques rouges.


L’édifice actuel, datant probablement du 12è siècle, a subi de nombreuses
transformations,
mais a conservé la nef de deux travées et le porche d’origine.

Et bien sûr, une de mes "marotte", l'escalier du clocher ...

Après la fraicheur de l'église, je retourne vers le camping ...
Café du centre, hôtel, ... comme partout les lieux de vie ferment.


Pour terminer, cet étrange "monument" ...

qui indique que la commune fait partie de l'AOC "Fin Gras du Mézenc"
(viande de bœuf issue de bœufs et de génisses élevés au foin et à l'herbe
sur le terroir du Mézenc)
On termine ... : page 7/7
ou bien ...
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