Juillet 2024, sur  ... le Causse Méjean  : page 2/7

Quelques jours pour changer de l'ordinaire, de la routine.
Mais les voyages (aller-retour) font aussi partie de la destination ...

En cette fin d'après-midi du mardi 23 juillet 2024 ...

Les roues du camion mettent enfin le pied sur LE Causse !

Mas-Saint-Chely :
On peut noter qu'à l'entrée du village, on peut s'approvisionner en eau potable ...
merci à cette commune !


Je rejoins donc mon bivouac habituel ... et aussitôt me dégourdis les jambes à proximité.

En 3ème, le Sainfoin cultivé, Onobrychis viciifolia, de la famille des Fabaceae.

La Thècle de l'Amarel, Satyrium acaciae, de la famille des Lycaenidae.
ou Thècle de l'acacia.
Une seule génération, le vol est en juin et juillet, c'est l'œuf qui hiverne.
L'Amarel ou Cerisier de Sainte-Lucie, Prunus mahaleb, de la famille des Rosaceae.
(que pour ma part je ne connais pas, malgré que cet arbuste soit "assez commun" )

Le Groseillier des Alpes, Ribes alpinum, arbrisseau de la famille des Grossulariaceae.

Le Dompte-venin officinal, Vincetoxicum hirundinaria, de la famille des Asclepiadaceae.
Avec ces gousses allongées qui renferment les graines munies d'une aigrette de poils.
(Asclepiade était un médecin, physicien et philosophe grec ancien)

Pour montrer un fruit, en août 2022.

Repos, diner et farniente ... pour profiter d'un soir au calme.

Le matin du mercredi 24 juillet 2024 ...


Avant toute chose, faire un tour pour se réveiller et saisir la rosée sur plantes et insectes !

Un mâle de l'Agreste, Hipparchia semele, de la famille des Nymphalidae.
Qui tourne autour du camion, attiré par ... ?

L'Œillet virginal, Dianthus godronianus, de la famille Caryophyllaceae.
Ou Œillet de Godron.

Peut-être déjà un peu tard (8h12) pour la rosée ! ?

J'ai quand même trouvé à l'ombre des pins un "retardataire", encore agrippé à sa plante.
Le Collier-de-corail, Aricia agestis, de la famille des Lycaenidae.
Les écailles des ailes qui retiennent les minuscules perles de rosée ont peut-être un rôle important ?

Tolmerus atricapillus, diptère de la famillie des Asilidae.
Pas de nom vernaculaire pour ce Diptère carnassier,
muni d'une trompe acérée, pour piquer et sucer sa proie.

Un autre mâle de l'Agreste, Hipparchia semele.

L’Amaryllis, Pyronia tithonus, de la famille des Nymphalidae.
Une seule génération dans l'année, la chenille en cours de développement hiverne.
Elle se nourrit sur diverses graminées.

Le soleil a déjà bien inondé le paysage ...

A droite, l'Hélianthème des Apennins, Helianthemum apenninum, de la famille des Cistaceae.

La Zygène de la petite coronille, Zygaena fausta, de la famille des Zygaenidae.
Ou Zygène à col rouge.

En plus des taches, les 2 critères d'identification : col rouge, anneau rouge sur l'abdomen.
image de août 20121.

La Punaise du genévrier, Chlorochroa juniperina, de la famille des Pentatomidae.
En particulier dans les Genévriers (rarement Pin) dont se nourrissent jeunes et adultes.

Un autre Collier-de-corail, Aricia agestis, mais encore figé sur sa bindille.

Un mâle du Demi-deuil, Melanargia galathea, de la famille des Nymphalidae.

Pour montrer le dimorphisme sexuel, la femelle est en haut : image de juin 2022.

Faut quand même penser au petit-déjeuner du matin ... !

Avec toujours la compagnie du mâle de l'Agreste, Hipparchia semele, qui parfois rentre à l'intérieur.


Je repars en promenade, avec en point de mire le bois de résineux au fond ... de l'image !

En 2ème, la Mauve sylvestre, Malva sylvestris, de la famille des Malvaceae.

L'Azuré de la Bugrane, Polyommatus icarus, de la famille des Lycaenidae.
Ou Argus bleu, Azuré commun, Azuré de la Bugrane, Petit Bleu commun.

Le Dompte-venin officinal, Vincetoxicum hirundinaria, de la famille des Asclepiadaceae.
Cette fois encore en fleurs !

Le Lepture à suture noire, Stenurella melanura, coléoptère de la famille des Cerambycidae.
La large bande noire à la  jonction des élytres dénonce une femelle.
Ses larves qui se développent en 2 ans se nourrissent de bois en décomposition.


Le Mylabre conné, Mylabris connata, coléoptère de la famille des Meloidae.

Un juvénile de l'Éphippigère des vignes, Ephippiger ephippiger, de la famille des Tettigoniidae.


Ce qui m'avait intrigué, et que je voulais voir de plus près ...

La Lavande officinale, Lavandula angustifolia, de la famille des Lamiaceae.
Ou Lavande vraie, Lavande à feuilles étroites.
On ne peut s'empêcher de sentir, de s'en frotter les mains ...

Elle abrite aussi de redoutables prédateurs ...
Comme ici, le Thomise enflé, Thomisus onustus, de la famille des Thomisidae.
Dont la proie est un Syrphe !

Encore un mâle du Demi-deuil, Melanargia galathea.

Je parcours le bois de Pins ....

A gauche, le Panicaut champêtre, Eryngium campestre, de la famille des Apiaceae.

Approcher me semblait un peu trop facile ?
L'Ortholite anguleuse, Scotopteryx angularia, de la famille des Geometridae.
La chenille se nourrit sur Genista.
Les antennes filiformes montrent que c'est une femelle (pectinée pour le mâle)

Effectivement, c'était le repas d'une araignée ...
Une femelle du Thomise enflé, Thomisus onustus, de la famille des Thomisidae.

Une autre est en attente d'un amateur de Lavande ...
La Thomise variable, Misumena vatia, de la famille des Thomisidae.

Un Lépidoptère du genre Melitaea, de la famille des Nymphalidae.

Et des Demi-deuils, Melanargia galathea, l'espèce la plus présente !

Probablement la Sylvaine, Ochlodes sylvanus, de la famille des Hesperiidae.

A travers les herbes, un "oiseau sentinelle" qui ne m'avais pas repéré !
Le Geai des Chênes, Garrulus glandarius, de la famille des Corvidae.


Je profite de chaque ombre pour la "fraicheur" et du soleil pour voir des petites bêtes !

Un autre Collier-de-corail, Aricia agestis.

Encore un mâle de l'Agreste, Hipparchia semele.

Le Sablé de la Luzerne, Polyommatus dolus, de la famille des Lycaenidae.
La plante hôte des chenilles est du genre Onobrychis (Sainfoin ou Esparcette) et Medicago.

A gauche, un Orchis pyramidal mal en point ! , Anacamptis pyramidalis, famille des Orchidaceae.

Probablement le Lepture havane, Pseudovadonia livida, de la famille des Cerambycidae.
La larve se développe dans l'humus, les adultes sont floricoles.

La Carline à feuilles d'acanthe, Carlina acanthifolia, de la famille des Asteraceae.
C'est une espèce protégée ... merci de la laisser en place !


Cyphostethus tristriatus, hétéroptère de la famille des Acanthosomatidae.
Le plus souvent sur genévriers, mais aussi sur Pin, Thuya ...

Une jolie punaise, et pour montrer un stade juvénile ... montage d'Avril 2020.


Un stade juvénile de la Punaise du genévrier, Chlorochroa juniperina, famille des Pentatomidae.

Pour montre un stade juvénile et un adulte ... montage d'Avril 2020.


Une femelle d'ne "Epeire fougère", Neoscona adianta, de la famille des Araneidae.


Les zones cultivées s'étalent de plus en plus ! ...

Un autre Amaryllis, Pyronia tithonus.

Le Lin à feuilles de Salsola, Linum suffruticosum, de la famille des Linaceae.

Le Chiffre, Argynnis niobe, de la famille des Nymphalidae.
Pour une certitude quant à l'espèce, une photo du dessous des ailes aurait été bienvenue.


Le Caloptène italien, Calliptamus italicus, de la famille des Acrididae.

La Piéride du chou, Pieris brassicae, de la famille des Pieridae.
2 générations dans l'année, la chrysalide de la seconde hiverne.

Pour montrer les 3 étapes d'une vie de papillon ... montage d'avril 2020.
(il manque la chrysalide où la chenille devient papillon)

Le Clytre des saules, Clytra laeviuscula, de la famille des Chrysomelidae.

Derniers pas avant le repos, mérité ! après cet après-midi bien rempli ...

Dernier bouquet fleuri de la journée, respectueux de la nature ...

Encore un Amaryllis, Pyronia tithonus, mais cette fois avec une vue du dessus des ailes.

Ce qui nous permet d'assurer que c'est un mâle, en raison de la bande androconiale noire !
(la bande androconiale est un groupe d’écailles munies d’une glande
qui sécrète des composés volatils pendant la parade nuptiale)

La Morelle douce-amère, Solanum dulcamara, de la famille des Solanaceae.

Le Grand crache-sang, Timarcha tenebricosa, de la famille des chrysomélidae.
"Il présente la particularité, en cas de dérangement, de faire le mort
puis d'émettre par la bouche mais aussi par les articulations, un liquide rouge-orangé
qui aurait un très mauvais goût pour les prédateurs." Wikipédia
Ses élytres sont soudées, il ne peut donc pas voler.

Si au moins il passait en silence !

On continue sur le Causse : page 3/7
ou bien ...
Retour à la page d'accueil du Causse Méjean