Septembre 2018, sur  ... le Causse Méjean  : page 1/4

Quelques jours pour changer de l'ordinaire, de la routine.
Mais le voyage est aussi une part de la destination ...

En ce matin du 3 septembre 2018, je prends donc, encore, la route vers mon site favori.

Une route bien connue, avec comme seule "variante", le contournement de la ville du Puy.
Puis la traversée du Causse de Sauveterre ...

En passant brièvement par Ste Énimie, dans les gorges du Tarn.

Pour atteindre la Causse Méjean par le Col de Coperlac.

La traversée de Mas St Chely ...

... et un premier arrêt, pour s'imprégner de l'atmosphère tranquille du Causse.

La flore à cette période n'est plus aussi présente, mais sur le Bleuet ...

La Capside de la luzerne, Adelphocoris lineolatus, de la famille des Miridae.

Un criquet du genre Chorthippus ...
Pour ce genre, difficile d'identifier les espèces brunneus, biguttulus et mollis !

Le Sablé du sainfoin, Polyommatus damon, de la famille des Lycaenidae.
Une seule génération pour ce papillon dont la chenille vit en symbiose avec des fourmis.


La Virgule, ou le Comma, Hesperia comma, de la famille des Hesperiidae.
Sa chenille qui hiverne, se nourrit sur diverses graminées.


Le Mylabre conné, Mylabris connata, coléoptère de la famille des Meloidae.

Quelques cadavres d'orthoptères agrippés à des tiges interpellent !
La plaque sous-génitale saillante de ce mâle permet d'en déterminer l'espèce.

Le Criquet du brome, Euchorthippus declivus, de la famille des Acrididae.
Mais je reviendrais plus tard (page 3) sur ces morts étranges !


Le genre Calliptamus ...
Pour en connaitre l'espèce (parmi les 3 possibles), il faut "manipuler" l'individu.
Selon l'étendue du rose-rouge de l'aile postérieure, il serait possible de le faire.
Hélas, une habitude que je ne préfère pas prendre, par souci de ne pas endommager !!;o((

Donc ... juste des images, pour ce genre de criquet.

En passant par Le Buffre, avec probablement la croix la plus ancienne du Causse.

L'après-midi est déjà bien avancé quand je m'installe dans mon premier et habituel bivouac.

L'envie d'un aperçu de l'environnement immédiat ...

Les seules plantes qui émergent de la végétation rase sont ces plantes épineuses.
Le Cirse à feuilles lancéolées, Cirsium vulgare, de la famille des Asteraceae.
Ce sont aussi les lieux de rendez-vous de plusieurs espèces d'insectes.


L'Éphippigère des vignes, Ephippiger diurnus, orthoptères de la famille des Tettigoniidae.

Un insecte inapte au vol, avec ses élytres ne dépassant qu'à peine de la selle.
De plus, ses pattes postérieures peu robustes ne lui permettent pas de sauter.

Une autre Capside de la luzerne, ... comme vue précédemment.

Une autre Virgule, une hespérie bien présente.

Une Punaise des baies, Dolycoris baccarum, de la famille des Pentatomidae.
Les imagos hivernent et sont matures au printemps.


Un mâle de Criquet du brome, Euchorthippus declivus, bien vivant cette fois-ci !

La Mélitée des linaires, Melitaea deione, de la famille des Nymphalidae.
Sa chenille se nourrit sur différentes plantaginacées (Linaria, Antirrhinum ..) et hiverne.


Un paysage qui m'est désormais bien familier, même si les zones de cultures s'étendent.

Un autre mâle de Criquet du Brome.

Le Dompte-venin officinal, Vincetoxicum hirundinaria, de la famille des Asclepiadaceae.
C'est la période où les follicules libèrent les graines munies de leur aigrette.


Juste un rappel de cette plante que j'aime bien (image de fin juin sur le Causse)

A droite, une fleur du Millepertuis commun, Hypericum perforatum.

Rhopalus subrufus, hétéroptère, de la famille des Rhopalidae ... peut-être ?

Le soir venu ... profiter d'un calme rare !

On continue la promenade sur le Causse : page 2/4
ou bien ...
Retour à la page d'accueil du Causse Méjean