A l'été 2018, sur  ... le Causse Méjean  : page 5/7

Quelques jours pour changer de l'ordinaire, de la routine.
Mais le voyage est aussi une part de la destination ...


Pour la 2ème partie de cette matinée du 28 juin, je me dirige vers la lavogne de Hures.

Le Coquelicot argémone, Papaver argemone, de la famille des Papaveraceae.
Pour cette espèce peu commune, les capsules sont en forme de massues allongées.
Les pétales ne se chevauchent pas, et il fleurit de mai à juillet..


Les coléoptères "habituels", le Lepture rouge sang,  et le Mylabre conné.

La Punaise des crucifères, Eurydema dominulus, de la famille des Pentatomodae.
Une punaise dont l'adulte passe l'hiver.

Juste pour montrer qu'elle ressemble à Eurydema ornata ...
La différence est le manque de points noirs sur l'exocorie (flèches)

Le Céphale, Coenonympha arcania, de la famille des Nymphalidae.

Une génération, la chenille se nourrit sur graminées et hiverne jeune.

Le Groseillier à maquereau, Ribes uva-crispa, famille des Grossulariaceae.
Les fruits sont individuels et non en grappe, et ils accompagnaient les maquereaux en cuisine !


L'"Araignée courge", Araniella cucurbitina, de la famille des Araneidae.

Mais approchons nous un peu du plan d'eau ...

Le Leste dryade, Lestes dryas, libellule zygoptère de la famille des Lestidae.

Seul le mâle a l'extrémité de l'abdomen avec une pruine bleue.

Les cercoïdes permettent au mâle d'agripper la femelle derrière la tête pour l'accouplement.
Ces appendices anaux sont parfois importants pour distinguer 2 espèces.

Une libellule avec de beaux yeux bleus.

Un seul couple formé rencontré ...
La femelle insèrera ses œufs dans le végétation flottante.

L’Agrion jouvencelle, Coenagrion puella, de la famille des Coenagrionidae.
C'est un mâle.


La Libellule à quatre taches, Libellula quadrimaculata, de la famille des Libellulidae.

Probablement une dizaine d'individus, mais la végétation ne permet guère qu'une estimation.

Les cercoïdes sont écartés chez le mâle.

Le Sympétrum jaune d'or, Sympetrum flaveolum, de la famille des libellulidae.

Un jeune mâle ...
(Merci à Jean-Pierre et Jan-Laurent de Boyeria)

L’Ascalaphe soufré, Libelloides coccajus, neuroptère de la famille des Ascalaphidae.

Sur le Causse, les Lézards des murailles sont bien dans leur élément.

Plus loin, le village de Hures.

A la sortie du village, une belle surprise !
La Chouette chevêche, Athene noctua, de la famille des Strigidae.

Un long face à face, suffisamment lointain pour ne pas déranger.
En 2002 on dénombrait 22 couples de ces oiseaux et 11 en 2005 sur le Causse Méjean.
Une espèce en déclin ... des rencontres rares désormais.

Un peu plus loin, une lavogne ...

où les Linottes mélodieuses prennent leur bain, sous la "surveillance des Étourneaux sansonnets.

Au village de Costguison, Tourterelles turques, Moineaux domestiques et Hirondelles rustiques.

Mais surtout le Rougeque noir ...

Un long moment à observer ses aller-retour pour nourrir ses jeunes.

Sur le chemin, quelques Bruants zizi picorent au sol.

Un passage à l'Aven Armand ... café, toilettes.
Pour ma part, je n'ai pas rencontré une seule de ces chenilles tant décriées.

 Je m'approche de ma destination, le Chaos de Nîmes le Vieux.

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