Quelques jours pour changer de l'ordinaire, de la routine.
Mais le voyage est aussi une part de la destination ...
En ce matin du 26 juin 2018, je prends donc la route vers mon site favori.
Cette fois, sans image durant le trajet, et ma "vraie" halte sera avant le village du Buffre.
Le temps est superbe et incite à la flânerie.
Le mois de juin est encore idéal pour quelques bouquets de fleurs des champs.
Surprise ... une libellule !
L'Orthétrum brun, Orthetrum brunneum, odonate anisoptère de la famille des Libellulidae.
Ici, c'est un mâle, la femelle étant de couleur brune.
Le Petit nacré, Issoria lathonia, de la famille des Nymphalidae.
Un papillon migrateur qui vole d'avril à octobre, en 2 générations, sa chenille hiverne.
Pas un souffle de vent, une exploration sans stress.
Comme d'habitude, le compagnonnage du Coquelicot et du Bleuet.
Le Cercope sanguinolent, Cercopis sanguinolenta, hémiptère de la famille des Cercopidae.
L'Achillée millefeuille, Achillea millefolium, de la famille des Asteraceae.
Une floraison de juin à septembre, pour cette plante utilisée pour soigner plaies et ulcères.
Le Dompte-venin officinal, Vincetoxicum hirundinaria, de la famille des Asclepiadaceae.
Et la gaine oblongue contenant les graines ...
La Lepture douteuse, Anastrangalia dubia, coléoptère de la famille des Cerambycidae.
Le Gazé, ou la Piéride de l'aubépine, Aporia crataegi, de la famille des Pieridae.
Une belle quantité de ces papillons, dont je parlerai plus tard ...
L’Hespérie du dactyle, Thymelicus lineola, de la famille des Hesperiidae.
Uniquement discernable de sylvestris par l'extrémité de l'antenne noire vue de face !
Sa chenille vit sur gaminée, c'est l'œuf qui passera l'hiver.
Une petite mise en jambes après un long parcours motorisé !
Je note la présence de l'Orchis pyramidal.
La Molène lychnite, Verbascum lychnitis, de la famille des Scrofulariaceae.
L’Azuré d'Escher, Polyommatus escheri, de la famille des Lycaenidae.
Difficile d'avoir une certitude quant à l'espèce sur une seule photo !!;o((
Le Procris, Coenonympha pamphilus, de la famille des Nymphalidae.
Comme un papillon je butine de fleur en fleur, et même la fructification de l'Anémone pulsatile.
Hétéroptère du genre Rhynocoris, de la famille des Reduviidae.
Il existe 3 espèces de ce genre en France (5500 dans le monde)
L’Hespérie de la houque, Thymelicus sylvestris, de la famille des Hesperiidae.
ici sur le Silène conique, Silene conica, découvert le mois dernier !
Les papillons sont souvent piégés dans les toiles d'araignées !
A cet endroit, c'est le cas pour les Mélitées.
C'est sûr, je n'arpente pas des kilomètres ...
Un autre Azuré d'Escher, sur un Plantain.
Un très jeune stade de l'Éphippigère des vignes, Ephippiger diurnus, famille des Tettigoniidae.
Cet orthoptère sera présent comme adulte dans un mois.
Dont le Trèfle des montagnes.
La Malachie à deux points, Malachius bipustulatus, coléoptère de la famille des malachiidae.
Le nom du genre vient de la malachite (oxydation du cuivre).
Les œufs sont pondus sur le bois mort, les larves sont prédatrices.
Un autre coléoptère, de la famille des Scarabidae, Chaetopteroplia segetum.
Ses larves vivent dans le sol, de racines.
Une belle proie que ce Forficule, pour ...
Xysticus audax, araignée de la famille des Thomisidae.
L'Azuré d'Escher ...
Un champ de blé, où je trouve mon bonheur.
Avec à proximité ce juvénile d'orthoptère du genre Euchorthippus.
Je voulais bien sûr parler des punaises !
La "Capside au M jaune"*, Hadrodemus m-flavum, de la famille des Miridae.
* nom vernaculaire emprunté à Michel Mathieu (https://www.quelestcetanimal.com)
Une seule génération par an, ses œufs hiverneront.
Une "Punaises des céréales", Eurygaster maura, de la famille des Scutelleridae
Les œufs sont pondus sous les feuilles, et la larve hiverne en fin de croissance dans la litière.
Une autre "Punaises des céréales", Eurygaster austriaca.
On remarque la carène sur le scutellum.
Comme pour l'espèce précédente, après éclosion et 5 mues l'adulte hivernera.
Une 3ème espèce de "Punaises des céréales", Aelia acuminata, famille des Pentatomidae.
Ben il se fait tard et je rejoins un campement à quelques kilomètres de là.
Un soir de pleine lune durant lequel le loup ne hurlera pas !
Mais laissons à la nuit et aux animaux leur tranquillité.
On continue la promenade sur le Causse : page 2/7
ou bien ...
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