Le Causse Méjean en août 2015 : page 4/4

Quelques jours pour changer de l'ordinaire, de la routine ...

Le matin sur le pare-brise, une Zygène de la petite coronille.
L'occasion de contempler ses dessous !

Je me rends dans la partie boisée du Causse (partie ouest).
Histoire d'explorer un autre milieu, en majorité constitué de Pins noirs d'Autriche et Pins sylvestres.



Le paysage est entrecoupé de vastes étendues cultivées pour la nourriture des animaux.



Une manière radicale pour désherber, le feu !

Durant mon séjour, je n'ai observé AUCUN mammifère sauvage, et de plus très peu de traces.
C'est la première fois que je constate cette absence !

Il s'agit pourtant d'un territoire propice pour une faune riche et variée.


Je décide d'aller m'installer un instant sur le bord de la falaise dominant les gorges du Tarn.

Un Faucon crècerelle m'ayant aperçu, vient aux nouvelles.

Le Vautour fauve, Gyps fulvus, famille des Accipitridés.

C'est aussi pour eux que je suis ici : pour observer leurs passages.
J'ai été nul en photographie : mauvais réglages, contrejour ...

Sans un battement d'ailes ...

A se demander pourquoi "on" les avait éradiqués des lieux  au XXème siècle ?
Un temps récent où tout ce qui était "rapace" était systématiquement tué.
Chasse, trophée, empoisonnement ...
La réintroduction, puis restauration de l'équarrissage naturel ont permis de retrouver ces beaux oiseaux.

Les paysages sont des lieux de vie ...


Après ces instants de contemplation, je retourne en milieu boisé.
La zone boisée couvre 40% de la surface du "plateau", les 60% restants constituent le Causse ouvert.

Les chardons semblent très appréciés des lépidoptères.

Au bord de l'aven du Grand Duc.
Un aven est un gouffre apparu après l'effondrement du plafond d'une grotte.
Il faut être très prudent, l'accès aux profondeurs nécessite des équipements.
Les abords ne sont généralement pas protégés ...



Le chemin comme direction, les côtés pour fureter.

à droite, le Millepertuis à feuilles d'hysope, Hypericum hyssopifolium.

Un milieu du chemin un étrange petit nid de fourmis.
Ce n'est que la partie visible, mais bizarrement exposé aux intempéries !

Le Crache-sang, Timarcha tenebricosa, famille des Chrysomelidae.

Le soir venu, je m'installe au bord d'un chemin ...

La routine ... avant la promenade du soir.
Un peu déçu, toujours le silence qui révèle l'absence de faune !

Le lendemain matin, une belle journée, pour ce qui sera la dernière de cette escapade.

Commencer par une excursion ...

L'Aspilate jaunâtre, Aspitates gilvaria (famille des Geometridae) recto et verso.

Content de rencontrer cette nouvelle espèce d'Hespérie !
La Virgule, ou Comma, Hesperia comma.
Ce lépidoptère vole de juin à septembre, sa chenille se nourrit sur diverses graminées.

Un paysage chaotique agréable à arpenter.

Comme d'habitude, au moins une rencontre avec un Lézard des murailles.

L'Oedipode turquoise ...

On peut facilement s'y égarer ...

La chenille du Bombyx de la ronce, Macrothylacia rubi, famille des Lasiocampidae.


Avant de quitter le Causse, je vais prendre mon dernier repas au Roc des Hourtous.
J'en remercie le propriétaire pour son accueil, ses renseignements et conseils.

Sur la route du retour, au village de Sauveterre ... une pancarte imbécile m'interpelle.
Faite par un (ou des) individu vivant en partie surement de subventions et/ou du tourisme.

Sur l'insistance de Solange et Michel, je vais donc passer ma dernière nuit d'errant en Ardèche.
Merci à tous les deux, toujours un réel plaisir de les revoir.

Le soir, on constate la présence de la Pyrale du buis, Cydalima perspectalis.
Un envahisseur venu d'Asie orientale ... qui depuis 2007 a colonisé l'Europe de l'Ouest.

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